Après notre court séjour à Samaipata nous sommes partis pour
Santa Cruz pour prendre l’avion. Départ 5h30 du matin, 2h à fond sur les routes
de montagne l’estomac au bord des lèvres pour arriver pile à l’heure à
l’aéroport et se rendre compte que notre vol était en fait le lendemain !
Retour à l’aéroport 24h plus tard, pour de bon cette fois
ci, pour s’envoler pour Trinidad.
A l’arrivée, l’impression d’être en Asie, avec les motos
taxi qui nous attendent dehors, les palmiers, les zébus et les vendeurs de jus
d’orange frais dans la rue.
Tout le monde circule en moto ou en scooter, on peut même en
louer pour 1,5 euros de l’heure. Dès qu’on avait une course à faire, hop
location de moto. Une fois sortis de la ville, il n’y a plus personne sur les
routes, on roule au milieu des lagunes et des palmiers. Un vrai dépaysement
après l’Altiplano. Par contre il fait une chaleur de fou, je ne sais pas si
c’est pire qu’en Guyane ou si on avait déjà perdu l’habitude de l’humidité,
mais les premiers jours on s’est sentis complètement écrasés, en nage toute la
journée.
A Trinidad on a surtout retrouvé Elsa et Axel, rencontrés à
Sucre (on se suit depuis le début du voyage à 1 semaine d’écart et ce n’est
qu’après 2 ½ mois sur les routes qu’on s’est rencontrés), et fait la
connaissance de Gilda et Guillaume, 2 français qui tiennent un petit resto, le
Carambar. On a passé de très bonnes soirées avec eux, et on a surtout pu mieux
comprendre l’économie locale. On est au cœur de la région du trafic de cocaïne,
tout l’argent en est issu. En ville on croise pickup et quad, jeunes super
fringués, voitures volés (mais qui portent tout de même une plaque délivrée par
la ville, la seule différence avec une autres voiture, c’est qu’ils ne peuvent
pas quitter la région !), belles baraques et des gens aux gueules de mafieux
à tous les coins de rue !
L’attrait principal du coin, ce sont les balades sur le Rio
Ibare et Rio Mamore. On a donc pris un tour de 3 jours, tous les 4 plus notre
guide, Nilo.
La pirogue fait une dizaine de mètres, couverte par un toit, avec 20 cm d’eau dans le fond et
déjà une bonne dose de moustiques. On nous avait prévenus pour les moustiques
mais on ne pensais pas que c’était à ce point.
Le premier jour on remonte une partie du rio Ibare, dès le
début on peut voir des bufeo, dauphins d’eau douce de couleur rosée, pas mal
d’oiseaux, des cabiais et des
moustiques, des moustiques et encore des moustiques. On s’arrête chez un pote
du guide qui vit au bord du fleuve, un mini abri bâché, quelques poules et
chiens et ses plans de maïs et potirons.
Après le déjeuner, celui-ci a voulu nous emmener pécher dans
une lagune à 20min de là, 20min à se battre contre des nuages de moustiques, et
pas possible de pêcher à l’arrivée (la pirogue avait déjà été louée). Les
garçons y sont retournés le lendemain matin, avec vestes, jean et tee shirt sur
la tête pour tenter de se protéger un peu. Ils ont embarqué sur une
pirogue traditionnelle de 8 m, avec fil et hameçons. Résultat de la pêche : 5 piranhas pour
Nino, rien pour nous !
(NB de Laurent : ce con de Nino en avait que pour sa gueule, il se plaisait à mettre l’avant de la pirogue (ou nous étions) dans les roseaux pleins de moustiques et ou ne pouvions pas pêcher, si ce n'est que des végétaux. Si nous avions maitrisé mieux la langue, nous aurions pu lui exprimer un peu plus clairement le fond de notre pensée, bien que je pense qu’il ait quand même du comprendre les grandes lignes…)
(NB de Laurent : ce con de Nino en avait que pour sa gueule, il se plaisait à mettre l’avant de la pirogue (ou nous étions) dans les roseaux pleins de moustiques et ou ne pouvions pas pêcher, si ce n'est que des végétaux. Si nous avions maitrisé mieux la langue, nous aurions pu lui exprimer un peu plus clairement le fond de notre pensée, bien que je pense qu’il ait quand même du comprendre les grandes lignes…)
On a enchainés les 3 jours entre pêche, parties de cartes, siestes
dans le hamac et apéro, observation de la faune locale.
Le dernier jour, après avoir manqué e perdre l’hélice du
moteur et avec une réparation de fortune, petite incursion sur le rio Mamore,
le plus grand de Bolivie, où Laurent a tenté de nager avec les dauphins roses.
Malheureusement on n’est pas dans Flipper, et ceux si ne s’approchent pas vraiment.
Bilan des 3 jours : 5 pots de répulsifs et des
centaines de piqures chacun. On verra d’ici une semaine si personne n’a chopé
la dengue.
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