Après avoir zoné à Calama pendant 3 jours par faute de bus
pour la Bolivie, nous avons enfin pu partir le 30 /12.
Jusqu’à la frontière bolivienne, ça va, c ‘est après que ça
se gâte. Plus de 2h pour passer la douane, les chiliens étant pénibles même
quand on quitte leur pays. Par contre niveau bolivien, rien à dire ! Un
bureau d’écolier dans une cahute de terre fait office de poste de douane !
A la frontière on change également de bus et de standing. On
se retrouve à faire 150km en 5h (pas de route goudronnée mais une piste
défoncée) dans un bus bondé, avec des gens debout dans le couloir, par terre et
sur les accoudoirs, sans clim ni même fenêtres à ouvrir…. L’odeur devient vite insupportable et le trajet
interminable !
Bref, à notre arrivée à Uyuni, on a qu'une envie, se
poser un peu.
L’attrait principale à Uyuni, c’est un tour de plusieurs
jours en 4x4 pour visiter le Salar et le plateau andin du Sud Lipez. La ville
se trouve déjà à 3700 m d’altitude, et ça se sent dès qu’on monte un
escalier ! Notre chambre étant au deuxième étage, on arrive en haut
essoufflés comme des bœufs.
La ville se compose essentiellement d’hôtels, de restos,
d’agences de tourisme et de magasins d’artisanat.
C’est d’ailleurs au détour d’un magasin qu’on a rencontré
Céline, étudiante française en échange à
Valparaiso (y’a pire !), et Maxime, son copain venu la rejoindre en vacances.
On a de suite bien sympathisé et passé le réveillon ensembles.
Réveillon dans un bar super sympa, à boire des Mojitos Bolivianos (Alcool de coca + feuilles de coca +
coca cola ou sprite) et autres cocktails toute la soirée et avec sabrage du
cidre (à défaut de champagne) à minuit sur de la musique bolivienne... Pour
compléter la voiture, se sont joint à
nous Jacques, dentiste à la retraite et catalan de naissance avant tout
(de Perpignan et puis je pense…), et sa femme Brigitte. Une très bonne équipe pour 3 jours de 4x4.
CIMETIERE DES TRAINS
Le tour commence le Lundi matin, avec une bonne heure de
retard (la Bolivie vit à un rythme très très lent !) par le cimetière des
trains. Quantité de trains de fabrication russe
et anglaise abandonnés en bordure de la ville, car hors d’usage ou tout
simplement parce que personne ne sait les réparer ! Spectacle surprenant
qui prend des allures d’immense terrain de jeu au milieu du désert.
Vous êtes bien à jour du vaccin du Tétanos, sinon c'est foutu pour vous :)
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