mercredi 29 février 2012

HUACACHINA



Huacachina est une petite (minuscule !) oasis encastrée dans les dunes, tout près de Ica.
Réputée pour le sandboard et les tours en buggy dans le désert, nous avions décidé d'y faire un stop pour deux jours.
Tout est fait pour le touriste et il n'y a rien de trés authentique : que des restaurants et des agences de voyage, et pour ce qui est de l'hotel, musique à fond comme en discothèque et le plein de gens bourrés dans la piscine, mais l'endroit est surprenant et tout de même vraiment joli.

Le sandboard, ce n'était pas terrible : matériel hors d'usage et hors d'age, fixation s'ouvrant à chaque virage, c'était un peu l'arnaque ...
Le buggy, par contre, c'était plutôt impressionnant !
Ca va trés trés vite et ca tient trés bien au plancher. Je suis même surpris que l'on ai pas eu d'accident, le pilote se la jouant un peu à la Jean Louis Schlesser, et prenant pas mal de risques inconsidérés, pour nous impressionner (avec succes).
On s'est fait secouer pendant un peu plus d'une heure, a sauter des dunes et a prendre des courbes impossibles.





Niveau adrénaline, on a été servi, tellement les dunes péruviennes se rapprochaient des montagnes russes !

La, on est à Lima, pour ce reposer un peu, on prévoit de partir demain pour aller un peu à la plage !

samedi 25 février 2012

Nazca



14h de bus et 14h de virages pour rejoindre Nazca depuis Cuzco. A l’arrivée, on a l’impression d’être dans un autre pays : on passe de 2400 à 600m, des montagnes froides et pluvieuses au désert sec et aride (36°C), des forets à l’absence de végétations (mis à part les champs de cactus).

Point d’attrait pour tous les voyageurs, les fameuses lignes, datant de -900 av. JC à 600 de notre ère. On a finalement décidé de ne pas prendre l’avion pour aller les voir, d’une part parce que c’est cher, et d’autre part parce que payer pour vomir pendant 30 min me parait être un concept un peu bizarre. On s’est donc contentés de les regardes depuis des miradors  et c’est vrai qu’on voit moins de choses… donc toutes les belles photos prises du ciel que vous voyez dans le diaporama ne sont pas de nous, mais on vous les a quand même mises pour que vous sachiez à quoi ça ressemble.

Ces lignes ont été découvertes tard (milieu du 20ème siècle) puisqu’elles sont quasiment invisibles depuis le sol, l’autoroute a même été construite au milieu de celles-ci. Différentes théories tentent d’expliquer la signification de ces lignes. Celle retenue actuellement serait celle de Maria Reich, mathématicienne allemande qui a consacré sa vie aux lignes et a passé plus de 40 ans au Pérou à les étudier, à les balayer, à protéger le site…. (800 lignes droites, 300 figures géométriques, 70 animaux, le tout sur 500 km2).  Elle a observé que ces lignes et dessins étaient, pour certains, orientés vers le lever/coucher du soleil à différentes périodes de l’année (solstice d’été et d’hiver entre autre). Elles permettaient donc aux Nazca d’établir un calendrier et de prédire certains évènements climatiques (éclipses par exemple). D’autre lignes seraient une représentation à plat des différentes constellations (le singe = la grande ourse, l’araignée = Orion). Enfin il existe tout un tas de lignes et figures géométriques qui seraient des lieux de cérémonies dédiées au culte de l’eau et orientées vers la montagne et les sources d’eau.

Bref, beaucoup d’hypothèses mais rien de vraiment établie, ce qui ne fait qu’augmenter le mystère.

On a également visité un superbe cimetière en plein milieu du désert, ou des momies de 1000 ans environ ont été découvertes en parfait état (cheveux et tissus intacts….).


 
Ça fait du bien de retrouver de la chaleur et du soleil, il ne nous manque plus que la plage. On va continuer à suivre la cote jusqu’à Lima puis jusqu’à l’Equateur. Prochaine étape : la dune de sable et l’oasis de Huacachina.

mercredi 22 février 2012

Machu Picchu




Mardi, nous voilà enfin en route pour le Machu Picchu ! Peut-être le site le plus connu d’Amérique du Sud, le plus visité, celui dont on entend parler depuis le début de notre voyage !

Nous sommes partis à 6h30 pour arriver sur le site peu après 7h et commencer par l’ascension du cerro Machu Picchu. Moins fréquenté que le Wayna Picchu, il offre, parait-il, une vue spectaculaire sur le site. Après  1h30 d’une ascension exténuante : des marches, des marches et encore des marches, petites, courtes, hautes, cassées, glissantes…. On croirait ne jamais en voir la fin, donc après 1h30, quand on arrive ENFIN en haut, tout ce que l’on voit, c’est des nuages ! On a eu droit à 2 ou 3 éclaircies, juste le temps de prendre une photo, mais pas de vue spectaculaire sur tout le site. Bref, ça vaut le coup… quand il fait beau !

Laurent qui est arrivé en haut une demi-heure plus tôt, n’est pas tout à fait du même avis. On a du faire 1000m de déniveler en escalier Inca, et sur ces pentes abruptes couvertes de cette jungle de montagne si spécifique,  le cheminement à ras la falaise baigné par les nuages donnait à l’ascension une atmosphère toute particulière.
Notre escalier interminable passait de crête en crête zigzaguant entre les pics et en arrivant en haut, passant au-dessus des nuages, on avait l’impression de pouvoir  toucher le ciel bleu.
Bref, selon lui c’était fantastique.

Le temps a commencé à se lever quand on est redescendu (ça alors….). C’est là qu’on a débuté la visite des ruines. Petit cours d’histoire, ces ruines datent du 15ème siècle, construites à l’apogée de l’empire incas, qui sera vite anéantis par les colons espagnols. Il n’a été découvert qu’en 1911 par un historien américain. Ce n’est pas le plus grand des sites incas, mais surement le plus beau et le mieux conservé.

 Pas mal de touristes évidement, même si ce n’est pas la haute saison, des cars entiers de japonais (avec lunettes de soleil de haute montagne –gants-chapeau-manches longues-parapluie, avec ça, pas de risque de se prendre un rayon UV dans la figure), des groupes anglophones….  C’est un peu le côté négatif du site. Il faut tout le temps zigzaguer entre les groupes, attendre pour essayer d’avoir une photo sans personne….

Mis à part ça, la découverte des ruines est vraiment géniale. Une vraie ville, en très bon état, avec son quartier résidentiel, sa prison, ses temples, sa place principale… Cependant, pas de gravures, de sculptures, juste de la « maçonnerie » pure et dure, qui résiste au temps ! Le plus impressionnant reste le site en lui-même, quand on l’admire d’en haut, sa localisation, les montagnes qui l’entourent….



Quelques conseils à ceux qui nous lisent et qui ont l’intention de se rendre au Machu Picchu. Tout d’abord, ça coute cher !

·         80 euros de train A/R (pour seulement 60 km, quand on vous dit que c’est le train le plus cher du monde !)

·         50 euros de billet d’entrée sur le site + cerro Machu Picchu

·         15 euros de bus A/R entre Aguas Calientes et le MP.

·         A cela, rajoutez quelques frais divers de bouffe, etc

·         50 euros pour le billet touristique de la vallée sacrée

·         TOTAL = 200 euros par  personne.

Ensuite pensez à réserver votre billet à l’avance (3 jours au moins) pour avoir du choix dans les billets de train (sinon les prix grimpent) et pour le site à visiter. En effet le nombre d’entrée est limité à 2000 personnes par jours, 400 si vous voulez faire l’ascension du Cerro Machu Picchu OU du Wayna Picchu.

Ça fait un peu agence de voyage tout ça, mais visiter le Machu Picchu peut vite devenir un casse-tête quand on s’y prend à la dernière minute. Heureusement pour nous, Céline et Christian nous avaient expliqués pas mal de trucs.

2 sites internet qui peuvent vous servir :      www.machupicchu.gob.pe     pour acheter vos billets d’entrée au Machu Picchu, voir le nombre de places disponibles chaque jour… e t www.perurail.com   pour réserver vos billets de train.

Vallée Sacrée


Lundi, départ de Cuzco pour la Vallée Sacrée, à quelques km de là. On l’aurait bien fait en moto, mais saison des pluies oblige, les routes sont dans un sale état. Donc on est partis tous les 4 en taxi , pour se balader toute la journée.

Première étape à Pisaq (cf. les premières photos sur le diaporama), jolie village encaissé dans la vallée, avec son marché artisanal. A part le marché il y a surtout de très belles ruines incas qui dominent la ville (incas = 11-16ème siècle). 2h à se promener au milieu de ce village, à admirer les superbes terrasses toutes en très bonnes état, l’étonnante maçonnerie inca...

Ensuite changement de décor complet aux Salinas. On a l’impression de débarquer dans un autre pays en admirant ces marais salant à flanc de montagne construits par les incas et toujours en activité. Une fine rivière d’eau chaude et salée descend de la montagne et remplie directement les innombrables bassins de couleurs ocre, marron, rouge, jaune…..  Surprenant et magnifique.

Dernière étape à Moray pour voir ses terrasses rondes. Complètement encaissés dans une vallée, on les découvre seulement au dernier moment, et là, waouh !!!! Des terrasses parfaites, circulaires, dans un écrin de verdure. Elles auraient servis de laboratoire aux incas, pour tester qu’elle altitude et le mieux pour chaque culture.



Le soir, le taxi nous a déposés à Ollantaytambo, où nous avons là aussi pu admirer de superbes ruines. Arrivés un peu tard hélas, nous n’avons pu faire qu’un tour limité, mais on en avait déjà pris plein les yeux toute la journée.

C’est dans cette ville que nous avons pris le train « le plus cher du monde » (on en reparlera plus tard), pour rejoindre Aguas Calientes et le Machu Picchu…

dimanche 19 février 2012

Cusco




Superbe ville faite de rues pavées, de maisons à arcades, de places et églises toutes somptueuses, et de murs d'énormes pierres d'origine incas,
Au marché on touve de tout : du museau de vache rayon boucherie, des fleurs tropicales, des papayes de 5kg, des chamanes qui peuvent régler tous vos problèmes en un tour de main, des vendeurs d'accessoires de cuisines qui vous font une démonstratio digne du télé-achat....

Mis à part le fait qu'on se caille (parce qu'ici les mots chauffage et isolation ne font pas partis du vocabulaire) et qu'il pleut beaucoup, cette ville est vraiment agréable.
Bien sur, le tourisme est omniprésent, première fois depuis longtemps quon voit un Mc Do et un Starbuck, des hordes de touristes anglophones et des gens qui vous alpaguent partout dans la rue. Mais quelque part ça fait aussi du bien de passer une soirée dans unvrai bar avec musique cubaine, de rencontrer d'autres voyageurs et de se faire de bon restos.




Et en cette période de carnaval, on a assité aujourd'hui à un superbe défilé sur la place principale de la ville, costumes traditionnels muticolores, tambours et fanfares, danses folkoriques.... à coté de ça, Cayenne c'est de la rigolade !


vendredi 17 février 2012

CANYON DE COLCA


Depuis Arequipa, nous avons décidé d’aller faire un tour dans la vallée de Colca et ses canyons, et plutôt que de passer par un tour organisé, nous avons loué une voiture et cette fois ci nous avons fait les choses bien, avec un imposant pickup Toyota Hilux.
C’est un bon gros veau de 2T5, un peu poussif mais qui passe partout (enfin presque partout …)

C’est dans une boulangerie française d’Arequipa, que nous avons rencontré Loane, française également mais surtout bénévole à l’école de Coporaque, qui nous a donné quelques très bons tuyaux sur la vallée, et notamment la casa de Chocolate.

Nous avons pris la route et après  2h de piste goudronnée, nous avons fait une pause pour pique-niquer au milieu des vigognes, au bord d’un petit ruisseau.
Pour la suite nous avons voulu faire un petit détour par une piste ‘’alternative’’, car les paysages était  réputés plus jolis  et on voulait faire tourner un peu le 4x4.
Nous avons été surpris de doubler des poids lourds sur une piste aussi pourrie…

Nous avons ainsi traversé quelques passages de piste inondée, jusqu’à nous trouver bloqués et devant faire demi-tour…. Les poids lourds attendant la baisse du niveau d’eau pendant plusieurs heures.
De retour sur la piste goudronnée, nous avons été  confrontés à de nombreux éboulements et glissements de terrain, ralentissant quelques peu notre progression et c’est après le passage d’un col à plus de 4500m sous la neige et dans le brouillard que nous sommes arrivés dans la vallée du Colca.




Après une petite pause dans des eaux thermales à 38°C, nous arrivions à la tombée de la nuit à la casa del Chocolate. Nous avons reçu un accueil des plus chaleureux de Chocolate et de sa petite famille, sa femme Rocio, cuisinière hors pair, et ses trois filles de 3 à 11 ans, Antonella, Chamira et Rubith, de petites chipies espiègles et tellement adorables.
Tout ce petit monde étant d’une générosité et d’une gentillesse incroyable…

Nous avons passé 3 nuits chez eux, à nous régaler du produit de leurs champs préparé et cuisiné par Rocio, accompagné de truite, de poulet et d’alpaca dans une ambiance des plus conviviales !
Si vous passez dans la région, vous vous devez de leur rentre visite, vous ne serez pas déçus !
http://familiachocolatecoporaque.blogspot.com/






Le lendemain nous sommes partis avec Choco, pour aller voir la forteresse de Chimpa, datant de la période pré-Inca.

Encore une coulée de boue sur la route…

Choco : ‘’zut, on ne peut pas passer, va falloir faire demi-tour’’

Lolo : ‘’ T’inquiètes c’est un 4x4 !’’

Axel : ‘’ Mais siii, ca passe !‘’

2 secondes plus tard, tous en cœur : ‘’MIERDA… ‘’

...et on se retrouve coincé dans la bouillasse, le cul du 4X4 prêt à partir dans le ravin… Heureusement, suite à un coup de fil de Choco, c’est Rocio, sa femme, qui est venue du village en courant pour nous porter une paire de pelles.



1h30 et quelques ampoules plus tard, on était sortis du bourbier, mais nous avons tout de même dû faire demi-tour, le reste de la piste semblant impraticable. Pour le reste de la journée nous sommes allés pêcher quelques truites à l’aide d’un épervier, pour le ceviche du soir, et faire un tour aux eaux thermales avec toute la famille de Choco.

Pour se remettre de ces émotions, nous avons préparé un petit vin chaud avec les produits locaux.


Le jour suivant nous retentions la forteresse en passant par une autre piste et après 2h de 4x4 et 1h30 de marche sur une pente bien raide, nous arrivions au sommet dans les nuages et le froid.

Bien heureusement, le vent nous dégagea la vue sur le Canyon de Colca, magnifique depuis ce pic rocheux surplombant les deux vallées. En plus des ruines, des gravures et peintures rupestres, nous avons eu droit à la visite de nombreux condors, ces grands oiseux de 3m50 d’envergure nous passant à une dizaine de mettre au-dessus de la tête.  C’était vraiment magique !





Nous sommes en ce moment à Cusco pour aller voir le Machupicchu et la Vallée Sacrée.

dimanche 12 février 2012

Arequipa


Quelques jours encore à Copacabana après notre escapade à l’Isle del Sol, le temps de retrouver (enfin !) Céline et Christian (rencontrés en Argentine à El Bolson) pour une soirée et adieu la Bolivie.  
Quelques soucis également avec l’ordinateur, un disque dur foutu, et nos photos surement perdues…

Nous sommes arrivés au Pérou, à Arequipa sous une  pluie diluvienne, avec des torrents de boue dans les rues… vive la saison des pluies ! Depuis on a eu quelques rayons de soleil le matin, mais aussi de belles douches ! Espérons que ça ne dure pas tout le mois de Février.

Arequipa est surnommée la ville blanche, comme Sucre en Bolivie, mais il faut reconnaitre que c’est un peu moins beau. Le plus beau dans la ville, ce sont toutes ces églises, aux façades finement sculptées, et surchargées d’or et de peinture à  l’intérieur.

Pas mal de musées aussi dont le très intéressant musée Santury, ou l’on en apprend plus sur les incas et leurs traditions (dont les sacrifices humains pour éviter les catastrophes naturelles) et admirer les momies des glaces, dans un état de conservation parfait. Le tout grâce à notre guide qui parlait couramment français (après seulement 8 mois de cours à l’alliance française ici….. c’est loin d’être notre cas en espagnol !).

Enfin on a visité le couvent Santa Catlina, véritable ville dans la ville, avec son dédale des ruelles, ses patios, cuisines, potager, cimetière… construit au 16eme siècle et encore habité aujourd’hui par une trentaine de religieuses. Visite à la tombée de la nuit, à la lueur des bougies pour ajouter un peu de mystère...

samedi 11 février 2012

Lac Tititcaca - Copacabana



Copacabana est le point de départ coté Bolivie pour toutes les excursions sur le lac Titicaca. Comme toutes les villes touristiques, elle possède son lot d’hôtels, restaurants et magasins sans grand intérêt… heureusement nous y sommes passés au moment de la fête de la Vierge de Copacabana.

Fanfares dans les rues, danses traditionnelles, bière qui coule à flot, férias… Le plus surprenant reste la bénédiction des voitures et camions (qui font la queue des heures durant devant la cathédrale) par un prêtre en soutane. Les voitures sont décorées de fleurs, guirlandes et banderoles, des offrandes sont disposées au pied de celles-ci. Quelques signes de croix au-dessus du moteur et 3 gouttes d’eau bénite, et vous voilà protégés. Moins cher qu’une assurance voiture et tout aussi efficace parait-il !

On a assisté aux férias dans les arènes de la ville : gradins fait de bois et caisses de bière, sinon tout le monde s’installe sur les toits des camions autour de l’arène. Toutes les 5 min on lache un nouveau taureau, qui parait bien vif au début mais qui se met à brouter après 2 min, sans remarquer que 12 bonhommes autour de lui tentent d’attirer son attention. Et quand enfin un taureau est un peu plus vif que les autres, les pseudos toréadors ne sont pas bien courageux et leur jettent la cape dessus avant de partir en courant !





 

mardi 7 février 2012

Lac Titicaca - Isla del Sol






D’après la légende, c’est sur cette ile que le soleil aurait son apparition pour la première fois, et la lune sur l’ile voisine. On a eu plus de pluie que de soleil durant nos 2 jours passés là-bas ! L’île est entourée de mystères et légendes .
2 heures de bateau depuis Copacabana, pour débarquer à Challapampa, petit village au pied des montagnes, bordé par une plage de sable blanc.
Pas de voitures sur l’ile, tout se fait à pied ou en bateau. Le premier jour, nous avons fait une balade dans la partie Nord de l’ile. Des sentiers qui serpentent entre les montagnes, le lac à  perte de vue, les cochons, les moutons et quelques habitants qui nous saluent tous d’un « buenos dias » amical.
On a vite le souffle coupé, mais le paysage est vraiment magnifique. Difficile de réaliser qu’on est sur un lac tant celui-ci est immense. De l’eau à perte de vue, des iles, des bateaux, on se croirait en mer.
Le but de la balade était d’admirer quelques ruines incas, lieux de sacrifices humains au soleil. Rien de très impressionnant en réalité, mais une belle promenade.
Le soir nous avons dormi dans le refuge d’Alfonso. Pour la petite histoire, Estelle et Adrien étaient allés dans ce refuge il y a 3 ½ ans et nous avaient vanté la chaleur de l’accueil d’Alfonso et sa famille. Nous n’avons pas été déçus ! Tout d’abord le cadre est superbe, petites maisons en hauteur dominant la baie (un apéro face au lac à la chaleur du soleil, c’est un peu le paradis), mais en plus on a rencontré des gens très accueillants et des enfants pour le moins joueurs. On a pu leur montrer quelques photos d’eux prises par Estelle et Adrien, ils étaient très amusés de se voir ainsi et très intrigués par l’ordinateur ! De très bons moments partagés avec eux.





Le deuxième jour nous avons rejoint le sud de l’ile en suivant en sentier qui serpente dans la montagne et traverse quelques villages. Malgré le petit crachin qui nous a accompagné tout le long, belle balade à travers l’ile qui se termine par une immense descente assez raide pour rejoindre le débarcadère. C’est en croisant tous les touristes la langue par  terre  là qu’on a réalisé qu’on avait fait le chemin dans le bon sens.

On a tous été séduit par cette ile, son authenticité préservée, l’accueil chaleureux de ses habitants et l’impression d’être sur le toit du monde. 


dimanche 5 février 2012

LA ROUTA DE LA MUERTE

3400m de dénivelé pour 60 km de descente !
Cette petite excursion en VTT nous a ravi !!!
Nous sommes partis tout les quatre, avec Elsa et Axel.



Avec 36 morts par an, cette route porte bien son nom.
Le record à été battu dans les années 90 avec un accident impliquant un camion qui est sorti de la route... Il contenait 100 Boliviens !
Depuis la construction de la nouvelle route (environ 20m de goudron, puis 20m de pavés, 20m de piste, 20m de béton, donc super confortable) ils ont fermés ''la routa de la muerte'' aux véhicules. Elle est maintenant réservée au tourisme, moyennant un droit d'entrée.
Tout au long de la ''balade'', outre, les effondrements rocheux, les affaissements de terrain, les falaises abruptes,  on croise un peu partout les stigmates qui rappellent la dangerosité du parcours.




Nous avons un guide et une voiture balais, avec civière et matériel de sécurité, et les provisions :-)
Pour commencer, nous attaquons tranquillement à 4800m d'altitude par 10km de route goudronnée.
Sympa mais un peu frustrant car pour des raisons de sécurité, nos vélos n'ont qu'un seul plateau, et niveau vitesse nous sommes vite plafonnés (a vu de nez, une cinquantaine de km/h), et nous pédalons dans le vent. Le guide lui, a 3 plateaux ce qui lui permet de nous rattraper. Une fois sur la ''routa de la muerte'' nous comprendrons pourquoi ils ont voulu limiter la vitesse des vélos...

Nous commençons dans la brume, la piste plongeant directement dans les nuages accrochés aux bas cotés, les falaises.
Au début on est un peu timide, on serre les freins et on regarde ou l'on met les roues. Puis nous prenons de l'assurance et nous commençons a y mettre du rythme
Pas vraiment besoin de pédaler, la pente est suffisante.
Et là c'est l'éclate !
3h de bonheur, pause incluse, parce qu'il faut bien s'attendre, et que cela fait aussi un bien fou de ce détendre les mains et les avants bras !




Personnellement je me suis quand même fait quelques frayeurs...
Un peu trop d'assurance et de vitesse, une pierre qui dévie la roue avant,  les roues qui ne passent pas loin de la dernière touffe d'herbe avant le précipice.
Ou en roulant sur la bas coté, un dévers que l'on arrive pas a remonter dans un virage pris un peu trop vite et on se voit bien finir au fond.
Mais c'est aussi ça qui est bon !
J'ai également bloqué le dérailleur et perdu une pédale en pleine descente...

Et pour une fois, Caro n'est même pas tombé ! :-)





samedi 4 février 2012

La Paz



L’arrivée sur La Paz en avion est particulièrement impressionnante, on survole cette ville immense qui s’étend sur les montagnes. Des maisons de briques à perte de vue, quelques grattes ciels en son centre et quasiment aucune végétation.

Une fois dans les rues on assiste à un festival de conduite à la bolivienne entre les taxis, bus de la ville multicolores et micro bus  le tout dans des rues escarpées à 3600 m d’altitude. On n’arrive toujours pas à comprendre leurs règles de conduite ni par quel miracle il n’y a pas plus d’accidents.

Les 3 jours passés là-bas ont été assez fatiguant, passer de 200m à 4000m d’un coup n’était une super idée, et on a tous les 2 souffert du mal des montagnes. Quand en plus chaque rue est en pente, marcher 10min devient un calvaire. Ajoutez à ça une bonne dose de pollution, les mini bus ici crachent tous une épaisse fumée noire.
Du coup il faut reconnaitre qu’on n’a pas fait grand-chose : un petit tour au marché labyrinthique de fringues, chaussures et autres accessoires, un tour dans le marché aux sorcières ou l’on peut acheter toutes sortes de plantes et remèdes miraculeux (ainsi que des fœtus de lama séchés ! Lorsqu’on construit sa maison, la tradition veut qu’on en enterre un sous la première pierre en guise d’offrande à la pachamama et pour porter bonheur), le musée de la coca (super intéressant d’ailleurs) et la route de mort en vélo (à suivre…).

Enfin, pour se remettre l’estomac d’aplomb (et le moral) on s’est offert le luxe d’une vrai fondue savoyarde (ou suisse selon Laurent).



Les cholitas



Véritable symbole de la Bolivie, on les retrouve surtout sur l’altiplano.
Le costume se compose de nombreux jupons superposés, de bas et ballerines, d’un chemisier, pull et grand châle posé sur les épaules, parfois un tablier bleu et blanc et enfin de leur célèbre chapeau melon (noir, beige, gris…). Elles portent également toute dans le dos, un agoyau, carré de tissu multicolore qui fait office de sac ou de porte bébé., ainsi que 2 longues nattes, reliés au bout par des pompons.
Elles ont tous les âges mais la plupart des femmes portant le costume ontt déjà des enfants, et sont présentes partout. Ce sont elles qui tiennent les étals au marché, font tourner la maison, s’occupent des enfants, bref, sont au cœur de la vie bolivienne.




mercredi 1 février 2012

Rurrenabaque





Apres Trinidad nous sommes donc partis pour Rurrenabaque, ou Rurre, petite ville tranquille au bord du fleuve Beni.Des airs d'Asie et une vie qui s’écoule paisiblement, rien de tel pour se reposer !

Saison des pluies oblige, on a eu droit à un rinçage en règle le jour où on a loué des motos pour la lagune Reyes (ou l’on est d’ailleurs jamais arrivés), 1h de route à l’aller sous une pluie battante, sans kway ni poncho,  puis 1h au retour dans la boue. On s’est même constitués des ponchos de fortune à l’aide de bâche, mais pas une goutte sur le chemin du retour. 

Les jours suivant on l’a joué plus soft : grasse matinée, almuerzo, bronzette autour d’une piscine avec une vue superbe sur la  ville et et la rivière, balades et restos et de bons délires avec Axel et Elsa. 

Les garçons ont tout de même fait une descente en tyrolienne le dernier jour, histoire de dire qu’ils ont fait un peu de sport…

Départ pour La Paz Lundi 30/01 en avion. La encore ça valait son pesant de cacahuètes, on vous laisse voir sur les photos l'état de la piste, le remplissage des réserves d'huile et la salle d'embarquement. 





PS : plus de 5000 visites ! Merci !!!!!!!