dimanche 5 février 2012

LA ROUTA DE LA MUERTE

3400m de dénivelé pour 60 km de descente !
Cette petite excursion en VTT nous a ravi !!!
Nous sommes partis tout les quatre, avec Elsa et Axel.



Avec 36 morts par an, cette route porte bien son nom.
Le record à été battu dans les années 90 avec un accident impliquant un camion qui est sorti de la route... Il contenait 100 Boliviens !
Depuis la construction de la nouvelle route (environ 20m de goudron, puis 20m de pavés, 20m de piste, 20m de béton, donc super confortable) ils ont fermés ''la routa de la muerte'' aux véhicules. Elle est maintenant réservée au tourisme, moyennant un droit d'entrée.
Tout au long de la ''balade'', outre, les effondrements rocheux, les affaissements de terrain, les falaises abruptes,  on croise un peu partout les stigmates qui rappellent la dangerosité du parcours.




Nous avons un guide et une voiture balais, avec civière et matériel de sécurité, et les provisions :-)
Pour commencer, nous attaquons tranquillement à 4800m d'altitude par 10km de route goudronnée.
Sympa mais un peu frustrant car pour des raisons de sécurité, nos vélos n'ont qu'un seul plateau, et niveau vitesse nous sommes vite plafonnés (a vu de nez, une cinquantaine de km/h), et nous pédalons dans le vent. Le guide lui, a 3 plateaux ce qui lui permet de nous rattraper. Une fois sur la ''routa de la muerte'' nous comprendrons pourquoi ils ont voulu limiter la vitesse des vélos...

Nous commençons dans la brume, la piste plongeant directement dans les nuages accrochés aux bas cotés, les falaises.
Au début on est un peu timide, on serre les freins et on regarde ou l'on met les roues. Puis nous prenons de l'assurance et nous commençons a y mettre du rythme
Pas vraiment besoin de pédaler, la pente est suffisante.
Et là c'est l'éclate !
3h de bonheur, pause incluse, parce qu'il faut bien s'attendre, et que cela fait aussi un bien fou de ce détendre les mains et les avants bras !




Personnellement je me suis quand même fait quelques frayeurs...
Un peu trop d'assurance et de vitesse, une pierre qui dévie la roue avant,  les roues qui ne passent pas loin de la dernière touffe d'herbe avant le précipice.
Ou en roulant sur la bas coté, un dévers que l'on arrive pas a remonter dans un virage pris un peu trop vite et on se voit bien finir au fond.
Mais c'est aussi ça qui est bon !
J'ai également bloqué le dérailleur et perdu une pédale en pleine descente...

Et pour une fois, Caro n'est même pas tombé ! :-)





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