jeudi 29 décembre 2011

Bilan du deuxième mois


Nous terminons l'année sur ce deuxième bilan qui nous amène à :

- 7985 Km parcourus (dont 28 à vélo, et 16 à cheval, mais toujours rien en Lama è_é )
- Un Noel passé dans le désert d'Atacama, au Chili
- Un nouvel an à venir dans un autre désert, dans un autre pays
- Quelques décalitres de bières engloutie (il n'y a pas d'eau dans le désert !)
- Toujours un peu trop d’argent dépensé (vivement la Bolivie)
- Encore beaucoup de belles rencontres
- Niveau d’espagnol : maîtrise de l'infinitif, et du présent !
- 3425 visites sur le blog (encore merci à tous !)

Ci-dessous petite animation concernant notre parcours :


lundi 26 décembre 2011

El Tatio


Le matin du 24/12  lever à 3h30, oui oui, 3h30 pour aller voir les geysers de Tatio . Plus haut champ de geysers du monde qui culmine à 4300 m. 2h de route à moitié endormis pour atteindre le site peu avant le lever du soleil. A la sortie du bus, ça pèle sérieusement. Pas loin de 30° la journée à San Pedro, mais seulement 2 ou 3° à El Tatio.

Le paysage est lunaire, sec, dépourvu de végétation. Partout on ne voit que des geysers et fumerolles. On s’attendait à des geysers de plusieurs mètres de haut, ce n’est pas le cas, mais ça reste tout de même assez impressionnant  de voir toutes ces cheminées, d’entendre l’eau bouillir à l’intérieur.  Le site s’étale sur plusieurs centaines de mètres, et quand le soleil fait son apparition, le paysage devient réellement magique.
Laurent a tenté un mini footing pour se réchauffer, mais à cette altitude (on n’était pas encore montés aussi haut), au bout de 50m le cœur commence à taper, les jambes à flageoler et l’air à manquer ! Moi je n’ai pas besoin d’être à 4300 m pour ressentir ça !


Après un bon petit déjeuner devant les geysers, la visite se poursuit un peu plus loin avec le plus gros geyser du site, le plus dangereux aussi puisque des touristes maladroits sont déjà tombés dedans. Je vous laisse imaginer le résultat….





Point clé de la journée, le bain dans la piscine naturelle dont la température avoisine les 35°C. Toujours à 4300m, quel bonheur de se baigner dans cette eau délicieusement chaude, entourés de fumerolles. Le plus dur reste à sortir de là.




Sur le retour, mini pause dans un petit village perdu dans les montagnes, le temps de déguster des ampanadas de lama (délicieux) puis retour à San Pedro.

Pour Noel nous avons passé la soirée avec Pierre, un autre français rencontré dans notre dortoir.  Petit repas tranquille dans le jardin avec foie gras (amené de Toulouse), vin rouge (Castilleo del Diablo, comme au Papadilo) et pain aux figues (confectionné par un cuistot français qui a eu l’excellente idée de s’établir à San Pedro pour faire du pain dans ses fours en pierre. On ne le remerciera jamais assez !). Un petit gout de tradition dans nos assiette.
Pas de vrai Noel sans messe de minuit ! Eglise archi pleine, mêmes chants que chez nous mais en version espagnole et surtout mêmes mamies animant la messe et chantant avec leur voix suraiguë. Pour un peu on se serait cru à la maison !

Depuis, on est toujours à San Pedro, on se repose avant d’attaquer la Bolivie. Départ prévu pour Mercredi. 


dimanche 25 décembre 2011

DESERT D'ATACAMA





Bienvenue à San Pedro de Atacama !

Lors des 25h de bus au départ de Valparaiso, nous avons traversé des kilomètres et des kilomètres de désert. Que des cailloux, du sable, de la poussière, et quelques pueblos aussi perdus et arides que possible. Ici les bâtiments sont en adobes (torchis) et la plupart des toits ne sont pas étanches du tout.





De toute façon, il pleut tellement peu qu’on ne voit vraiment pas pourquoi il en serait autrement.
Le désert d’Atacama n’a pas volé sa réputation du désert le plus aride du monde. (0,8mm d’eau par an, et la vieja de la maisonnée, nous a dit ne pas avoir vu de pluie depuis 4 ans)




Pour notre première sortie, nous sommes partis à l’aventure  en vélo, avec la ferme intention de faire un tour de sandboard dans la Vallée de la Muerte  (sandboard  = snowboard pour le sable)
Superbe ballade à travers les canyons, les paysages sont grandioses  et on se sent vraiment seul et tout petit dans cet environnement désertique.
Pour ce qui est du sandboard, je n’ai pas trouvé ça exceptionnel. Ça ne glisse pas des masses et remonter les dunes à pied à cette altitude demande un effort conséquent…
Mais pour ce qui est du reste de cette journée, c’était superbe !





Pour la soirée, nous sommes partis observer les étoiles dans le désert avec  Alain Maury, astronome (et humoriste) qui partage son savoir avec un enthousiasme génial.
Aucune pollution lumineuse, un ciel parfaitement dégagé, des étoiles de partout et une dizaine de puissants télescopes pour observer différentes galaxies, nébuleuses, nuages de gaz et autre diamants stellaires.
Nous n’avons pas de photos, mais c’était vraiment extra.
Pour ceux que ça intéresse  http://www.spaceobs.com/fr/tour.php



Le lendemain, nous sommes partis en excursion dans le désert pour explorer quelques lagunes.
Premier arrêt pour une baignade dans une eau salée à 33%. Impossible de couler, même pas la peine de faire la planche, même en posture verticale, on flotte comme un bouchon. Sensation un peu bizarre quand on  essaye de nager . On a tous l’air de débutants nageant le petit chien.




Nous avons ensuite fait un arrêt à Los Ojos del Salar, qui sont en fait deux cratères de météorites remplis d’eau en plein milieu du désert.
Surprenant.




Bravo à Caro pour la photo ‘’flying  Lolo’’, réalisé sans trucage et sans le mode rafale.






Pour finir en beauté, nous avons fait un arrêt à la laguna Cejar, magnifique étendue salée.
Cette grosse couche de sel recouverte d'eau donne l'impression de marcher sur l'eau.
Au crépuscule, pour bien terminer cette journée, nous avons pris l'apéro avec quelques Pisco Sour.





Nous sommes également allez voir les geysers d'EL TATIO, mais ça on vous le publiera demain...


samedi 24 décembre 2011

JOYEUX NOEL !!!!

Chili, Désert d'Atacama, El Tatio, 4300m, 
Ou que vous soyez on vous souhaite à tous un Joyeux Noel !!!





On pense bien fort à vous tous et on vous embrasse !



lundi 19 décembre 2011

Les collines de Valparaiso





Encore une escale un peu rapide après Santiago, cette fois à Valparaiso. Ville mythique perchée sur ses collines, qui en a fait rêver plus d'un.
3 jours de pause pour nous, le temps de se balader dans les ruelles toujours plus escarpées des différentes collines, de visiter le musée naval (ou l'on peut voir la capsule qui à servi à sortir les mineurs chiliens), la fascinante maison de Pablo Neruda avec sa vue à couper le souffle sur toute la baie, et de tester quelques ascenseurs en bois (de quoi gagner du temps et du souffle !).
Ce qui frappe dans cette ville c'est la vue sur la mer, omniprésente, et les couleurs. De la couleur absolument partout, les façades des maisons, les bus, les fresques urbaine, les escaliers, le ciel bleu d'un bleu éclatant.... Un vrai musée à ciel ouvert, c'est une ville d'artistes ! Du coup beaucoup de photos dans le diaporama, mais difficile de faire un choix !






La vie est un peu chère au Chili, mais pas pour faire la fête.
A Valpo, une entrée en boite coûte 2000 Pesos, soit 20Fr, soit 3€... Avec une conso au choix :-)
Et ce dans un endroit génial, avec 3 salles, une déco incroyable, une excellente musique latino ou électro, et une ambiance de folie !
Je suis sorti avec 3 Irlandais, 2 Allemandes, un couple de Brésilien, 2 Chiliens, une Anglaise , une Belge et un Francais, et nous avons pu explorer quelques une des nombreuses places pour faire la chouille à Valparaiso.
1€ la Quilmes, 2€20 le rhum-coca, alors le lendemain, yo tuve un pequeno malo de cabeza...
Belle soirée en tout cas !!!

Pour la suite du programme nous partons aujourd'hui dans le nord du pays, région du désert d'Atacama et des mines. C'est à San Pedro de Atacama que nous pensons passer Noel, avant de partir en Bolivie. Le Chili, bien que magnifique, reste un pays assez cher, comme l'Europe, et ça commence à bien entamer notre budget. Donc on risque de ne pas top s'y attarder et de passer plus de temps dans des pays plus abordables pour nous.


vendredi 16 décembre 2011

Santiago





Départ pour le Chili Mercredi matin, après un super séjour à Mendoza. 7h de route annoncées, 9h30 en réalité, à cause d'un passage de douane épique une fois de plus. A chaque fois on se dit qu'on ne nous y reprendra pas, mais en même temps on n'a pas d'autres solutions... Pas de trafic de slip cette fois ci, mais une douane surpeuplée, et seulement 10% des douaniers qui semblent travailler... C'est pareil partout finalement !

En tout cas la route est absolument magnifique et vaut bien tout ce temps d'attente à la frontière. Sur le chemin on aperçoit le Cerro Aconcagua, plus haut sommet d'Amérique et 2eme plus haut sommet du monde. Le climat et la végétations sont très secs, peu d'eau dans les rivières, mais les paysages superbes.

Santiago ne sera qu'un escale rapide pour nous, l'occasion de renvoyer quelques affaires et cadeaux de Noel en France, de faire un peu de shopping, et de pêcher de bon conseils sur le pays auprès d'un collègue de Papa (merci Stéphane !). A vrai dire j'ai été plutôt agréablement surprise par cette ville, d'autant plus qu'on était peu motivés à l'idée d'y aller ! Laurent n'a que moyennement apprécie lui, trop grand, trop bruyant, trop de monde dans le métro (heu... comme dans toutes les villes en fait non ?!?), surtout quand on se traîne une pseudo grippe depuis quelques jours.

Du coup, balade en ville pour moi, shopping, marché central avec ses étals de poissons et fruits de mer (huîtres sous cellophane déjà ouvertes, araignées de mer géantes....), quelques musées et églises, le Cerro Santa Lucia, petite colline qui domine la ville et superbe vue... Le tout sous un soleil de plomb et un ciel d'un bleu immaculé.


jeudi 15 décembre 2011

Mendoza

Après Chos Malal, Mendoza nous apparaissait comme la terre promise. On a donc fini par avoir un bus, pour notre plus grand plaisir ! A notre arrivée on découvre une ville à taille humaine, avec des rues ombragées, des parcs, beaucoup de verdure, plein de bars et de restos sympas… et une auberge de jeunesse en plein centre. Bref, tout pour plaire et y passer quelques jours.
A part se balader dans la ville, flâner sur les marchés et dans les parcs, que faire d’autre? Sortir de la ville pour différentes excursions.



SAMEDI : CAVALCADE DE LA LUNA

Je crois que c’est la meilleure excursion que nous ayons faite jusque-là.
Nous sommes partie en début de soirée rejoindre un camp de gaucho* au pied des montagnes, ou nous avons été accueilli par Diego. (*=>se prononce GA-OU-TCHO, ce sont les cowboys Argentins)
A la tombée de la nuit, et après avoir partagé un maté nous sommes parti à travers les montagnes, une petite dizaine de caballeros accompagnés du soleil couchant, puis de la nuit, jusqu’à arriver au sommet d’une crête ou la lune a fait son apparition, pleine, dorée,
MA-GNI-FI-QUE !
2h de ballade au pied des canyons, uniquement éclairés par la lune et poussés par un intense sentiment de liberté.

Malheureusement les photos de nuit ne rendant pas grand-chose, on n’a pas vraiment d’image de la balade à vous montrer L




Pour terminer en beauté, de retour sur une piste où le terrain était un peu moins escarpé (et dangereux), nous avons poussés les chevaux (genre charge de cavalerie), et tout le monde se bousculait pour passer en tête, battant les flancs de nos montures à grand coup de talon accompagné de ‘’hya !’’, de ‘’iiiiiiiiha !’’ , et de ‘’yhiiiii’’. Le pied total.

De retour au campo, après avoir libéré nos destriers, un magnifique asado nous attendait, accompagné d’un délicieux Malbec. La viande et le vin étant à volonté, vous pouvez imaginer ma satisfaction monter encore d’un cran. Nous nous sommes régalés.
Pour finir la soirée, Diego a pris sa guitare, et nous a joué quelques morceaux bien inspirés. (Buena Vista Social Club, Manu Chao, Gipsy King, Los Delincantes…) autour du feu.




video au coin du feu


Petite dédicace à Lolo Boyer, Diego nous a même joué « El Tractor Amarillo de mi Tio », version Argentine de « La Camioneta de mi Papa ».

Ces étendues sauvages, cette nature grandiose, une chevauchée sous la pleine lune, l’esprit gaucho, tout cela renvoi à un tel sentiment de liberté, quel bonheur !
Juste le fait de savoir que gaucho est encore un métier, que c’est encore possible en 2011, ça fait tellement rêver !
Je garde précieusement le contact de Diego… on ne sait jamais…



LUNDI : RAFTING ET RAPPEL

Lundi était censée être la journée la plus sportive avec rafting et rappel au programme ! Comme d’habitude, départ donc en minibus avec une flopée de touristes, direction les environs de la ville sur les bords du fleuve Mendoza. A notre arrivée on découvre en fait une sorte de centre de vacances avec plus de 200 gosses de 8 à 12 ans hurlants dans tous les sens, se jetant tous habillés dans la piscine, courant partout… Bref le bonheur !

On part donc avec notre guide Fernando (un fan du tour de France !) pour une session de rappel à quelques km de là. Le paysage est plutôt joli, désertique avec des roches orangées, ocres, des cactus… La paroi que nous devons descendre fait une cinquantaine de mètres, une rigolade pour Laurent habitué de cette pratique, un peu moins pour moi pour qui c’était la première fois. Pas mécontente d’arriver en bas ma foi ! Un peu rapide donc mais le guide était sympa, la vue aussi, et le soleil au rendez-vous.





Après ça retour à la colonie de vacances pour 3 longues heures d’attente avant ….. le rafting !

Pas la saison  idéale visiblement vu le niveau de l’eau assez bas, en fait de rafting on peut dire qu’on a plutôt fait joujou dans un canot pneumatique de chez Gifi (désolé Junior).
Même pas mouillés par les rapides (puisqu’inexistants) et ayant peur qu’on s’ennuie (ce qui était le cas), le guide (gentil, soit dit en passant, le pauvre ce n’est pas sa faute si il n’y a pas d’eau) a voulu remplir le bateau sous une cascade de 20 cm avec nous dedans ! Wouh, quelle rigolade ! Pffffff
Donc après 1h30 de cabotinage, retour avec tous les mioches ravis, eux, de leur descente, au centre puis à Mendoza.
Autant dire qu’après notre inoubliable soirée à cheval, cette sortie nous a bien déçus. Heureusement nous aurons l’occasion de refaire du rafting  au Pérou.



MARDI : ROUTE DES VINS, MAIPU

En tant que gens responsables (et à la recherche d’économies), nous avons décidé de prendre une location de vélo pour cette route des vins,  bordée de vignes… et qui plus est, bordée d’énormes platanes ! (ils sont fous ces Argentins !!!)
Un peu malade depuis ma sortie du lit, j’affichais une mauvaise humeur désobligeante (pour ma défense, personne n’a envie de se faire gâcher une route des vins par un vilain rhume sortie d’on ne sait où) (et merci à Caro de me supporter).
Nous avons donc fait une pause et je suis entré dans une pharmacie.
Ici les étagères ne présentent aucun médicaments, mais de nombreux shampoings, parfums, montres, lampes de poche, porte-clés, souvenirs de la ville, (c’est comme ça en  Argentine) mais j’ai réussi à ressortir de là avec des antibiotiques, et de l’Ibuprofène.
Ce fut un peu la lutte pour les premiers kilomètres, mais après la deuxième cave et une dizaine de verres j’avais retrouvé toute ma joie de vivre et ma bonne humeur :-)

Nous avons pu déguster divers Merlot, Syrah, Cabernet, Malbec, Bonarda, Chardonnet de différentes maturités.

Toujours sous un soleil très agréable, le retour à vélo a été un vrai plaisir.






Nous avons quitté Mendoza hier pour retourner au Chili à Santiago et Valparaiso. La suite très bientôt …

mercredi 7 décembre 2011

CHOS MALAL (signifie ''l'endroit que l'on ne quitte jamais'' en langue Mapuche) :




Petit village du nord de la Patagonie enclavé dans le désert ou nous devions passer trois jours… Nous pensions aller voir les geysers, les sources d’eau chaude et le volcan, mais les transports en commun étant très sporadiques, les locations de voitures inexistantes, et les taxis hors de prix (350$US pour une sortie d’une journée soit 15 jours en Bolivie), nous avons été contraints de nous en tenir à de multiples visites de la ville et à tourner en rond  gentiment : hôtel-parc-resto-hôtel-parc-hôtel-resto.
Alors que 2h auraient suffi pour parcourir toutes les rues désertes et poussiéreuses du village… On aurait peut-être du écouter Mario sur ce coup là !

Les bus pour Mendoza ne partent que les Lundi et Vendredi… normalement.





Le Lundi 05/12/11, jour de notre départ pour Mendoza :
Nous avons rencontré Luis de la Torre, vigneron de profession, qui nous a accueillis avec une gentillesse infinie dans sa petite bodega familiale (7000 bouteilles/ans)
Luis a  la gueule de l’emploi, l’amour du métier, et communique sa passion avec une franche générosité.
Après dégustation de différents Malbec et Pinot tout à fait délicieux, nous avons partagé un maté jusqu’au crépuscule tout en discutant des petits plaisirs qui font les bonheurs de la vie.
Il nous a même offert deux bouteilles*, refusant tout achat de notre part.
Pour finir, son fiston nous a gentiment accompagnés à la gare routière dans une Ford Falcon rouge de 1968…
Le genre de rencontre qui marque.
L’accueil était tellement chaleureux et  nous  nous y sentions tellement bien que nous en avons oublié de prendre des photos. L
Mauvaise surprise en arrivant à la gare, le bus est reporté au lendemain midi pour cause de blocage de l’unique route par des manifestants. 
Retour à l’hôtel.

* Alors qu’ici, la plupart des visites et dégustations dans les exploitations viticoles sont payantes.




Le Mardi 06/12/11,



Autre bonne surprise, la rencontre d’Edouardo, Argentin d’origine Syrienne et propriétaire d’un magnifique bus aménagé de 1971… avec l’inscription ‘Vendo’.
8m70 de long, 3t2, un moteur Mercedes-Benz d’origine et pas de roue de secours.



Coincé depuis maintenant 5 jours, nous avons même pensé lui acheter. Mais après un rapide calcul, j’ai dû me résigner à abandonner cette idée financièrement compliquée. Avec 18L/100km, le prix de l’essence, les distances à parcourir, et la certitude de quelques ennuis mécaniques, il aurait fallu être 4 ou 5 personnes pour partager les frais et rentabiliser un minimum l’opération.  
Après prise de renseignement, toujours pas de bus pour Mendoza.

Nous retournons à l’hôtel et petit coup de fil à la gare pour vérifier les horaires des bus :
‘’Le bus est reporté au lendemain  22h30 pour cause de blocage de l’unique route par des manifestants’’



Le Mercredi 07/12/11,
Nous retrouvons Edouardo, qui nous offre le petit dèj’ avec toute son hospitalité, tradition Arabe oblige :-). Nous essayons de nous occuper en multipliant les A/R entre le parc et l’hôtel pour laisser passer le temps, mais ça y est, il est bientôt l’heure !

Bon, je vous laisse, il faut que l’on file à la gare pour essayer de prendre notre bus !

Ha. Caro revient en me disant qu’il n’y a toujours pas de bus.

Perdu.

Nous sommes le Mercredi 7 décembre 2011, et nous sommes toujours coincés à Chos Malal :

AU SECOUUUUUURS !


mardi 6 décembre 2011

Le folie du maté




Boisson nationale de l’Argentine ! Partout où vous allez (banque, rue, bus, cinéma, parc….), vous trouverez quelqu’un qui boit du maté.

Difficile de comparer ça avec un de nos produits français…. Qu’avons-nous de vraiment typique en France que tout le monde aime : le fromage ? Le vin ?  Imaginez que vous vous baladiez toute la journée avec votre bouteille de rouge et votre verre à pied à la main, quoi que vous fassiez et quel que soit l’heure …. Impensable pour nous, mais pas en Argentine !  A cette différence près que la maté n’est pas une boisson alcoolisée bien sûr mais une sorte de thé ou infusion d’herbe.

Ça se boit dans une calebasse végétale, en cuir ou en métal, avec une paille en métal. On remplit le petit pot aux ¾ de maté (en poudre grossière), puis on ajoute de l’eau brulante, et on sirote l’infusion. L’herbe peut servir toute la journée, donc on boit du maté toute la journée.
Ce qui implique d’avoir toujours avec soit un peu d’herbe, un pot et une paille et un thermos. Quand on prend le bus, à chaque escale, les gens se ruent dans le bar, la station-service ou le resto le plus proche pour refaire le plein d’eau chaude. On trouve des paquets de maté dans la plus petite des épiceries et il en existe des dizaines de marques.

D’après les argentins, boire du maté est excellent pour la santé. Il est diurétique, hydratant, purifiant, maintien éveillé, coupe la faim et est signe de convivialité. Tout un bus peut partager la même calebasse et paille et il est très mal vue de refuser lorsqu’on vous en propose. Donc même si on n’aime pas, il faut accepter !

Donc petit à petit on s’y met nous aussi, enfin surtout Laurent qui aime de plus en plus, car pour ma part, bien que grande amatrice de thé et autres pisse mémé, j‘ai vraiment l’impression de boire du jus de paille ! Merci les filles pour votre thermos, il nous sert tous les jours, et attire les regards amusés, surtout lorsque c’est Laurent qui va demander de l’eau chaude au bar de la gare routière !

(je vous laisse deviner quelle est ma calebasse sur la photo ... )


vendredi 2 décembre 2011

La routa de los 7 lagos







Après notre petit séjour à El Bolson nous commençons notre remontée vers le nord, avec une escale à San Martin de Los Andes. Petite station de ski huppée (et pas qu’un peu), au bord d’un lac. Magasins de montagne haut de gamme, maisons et pelouses impeccables comme dans Desperate Housewives, voiliers sur le lac, petits chalets…. Un décor de ciné.

Notre hôte pour cette étape : Mario, qui nous a alpagués à la sortie du bus. C’était pas cher, c’était pas loin, donc on a dit oui. Et là je repense à Céline et Christian qui nous avaient déjà parlé de lui ! Sacré personnage dirons-nous. Un argentin d’une soixantaine d’année qui parle avec l’accent pied noir et un débit de parole hallucinant.
Quand tu lui dis que tu vas faire la route des 7 lacs, Mario te dit qu’il vaut mieux aller au volcan. Quand tu lui dis que tu veux faire du rafting, Mario te dit que c’est à San Rafael qu’il faut en faire. Quand tu lui dis que tu veux aller à Chos Malal voir les geysers et sources d’eau chaude, Mario te dit qu’il n’y en as pas là-bas…. Un guide du routard alternatif !

Pour finir on a quand même fait ce qu’on a voulu en y mettant les formes pour ne pas le vexer. Et on n’a pas été déçus ! Bon pour le rafting il faudra repasser, pas assez de participants donc excursion annulée.
Par contre on en a pris plein les yeux sur la route des 7 lacs. 220 km de piste aller-retour au milieu de la forêt, avec des lacs partout, bleus, émeraudes, turquoises, vert d’eau….. Superbe ! Et avec la récente éruption du volcan voisin, les lieux étaient par endroit recouverts de cendres, formant des nappes à la surface de certains lacs , créant des paysages surprenants.




mardi 29 novembre 2011

Le pouvoir des fleurs (et de l'herbe)





Depuis Puerto Madryn on en entendait parler, nous y voilà enfin … El Bolson, petit village hippie niché entre les montagnes.

A première vue, rien de très hippie en fait, des maisons, des chalets, des parcs, des rues bordées de peupliers, des fleurs partout…. bref une ville banale. Mais en y regardant de plus près on remarque des magasins bio, des restos végétariens, des gens au look étrange, une douceur de vivre qui flotte sur la ville, et partout dans les hôtels des pancartes indiquant qu’il est interdit d’y consommer des substances illicites ! Pas de panique les parents, nous on ne se drogue pas !
 En fait les hippies se cachent dans les environs et envahissent la ville 3 fois par semaine et surtout le samedi pour la féria. Les hommes portent de longues dreads et des colliers, et les femmes des jupons et des enfants sur la hanche. On y trouve des couches lavables, des bijoux en argent (mini craquage), on peut s’y faire faire des locks, acheter des gilets en peau de mouton ou des crèmes miraculeuses aux plantes de la région. Pour déjeuner c’est steak de soja et quinoa, jus de framboises et bière artisanale.
Pour nous ce sera plutôt asado avec une bonne bande de français de notre hôtel. Au menu comme toujours de la viande, mais aussi de la truite délicieuse, péchée le jour même par nos compatriotes.
Car outre l’attrait "hippiesque", la région est réputée pour ses lacs et ses montagnes.  

On a donc testé pour la première fois nos shoes de montagne sur une petite balade. Presque rien vous dira Laurent, pas loin de l’enfer pour moi ! Mais non, vous ne verrez pas photo de moi en train de pester, essoufflée comme un bœuf ! C’est moi qui garde l’appareil photo dans ces cas-là, hé hé, pas folle la guêpe ! En tout cas une fois là-haut, c’est vrai que la vue est magnifique, on vous laisse admirer les photos. 








samedi 26 novembre 2011

Le bilan du premier mois




1 mois déjà, premier bilan :

-          -  5371 Km parcourus
-          -  62  h de bus
-          -  2 pays traversés
-          -  3 passages de frontière
-          -  8 livres lus
-          -  2 slips achetés
-          -  1 culotte et 2 tee shirts perdus
-          -  11 kg de bœuf mangés par Laurent
-          -  1 douzaine de vins différents testés et approuvés
-          -  1 portable perdu dans un bus
-          -  3 jours de bateau
-          -  6 moyens de transport différents utilisés
-          -  Toujours autant de kilos dans nos sacs à dos
-          -  Un peu trop d’argent dépensé
-          -  Beaucoup de belles rencontres
-          -  Niveau d’espagnol passé de « scolaire débutant » à « scolaire avancé »
-          -  1891 visiteurs sur le blog (merci à tous !)

On remet les compteurs à zéro !

Ci dessous une carte de notre parcours effectué.



vendredi 25 novembre 2011

TRAFIC A LA FRONTIERE ARGENTINO-CHILIENNE !

Les faits sont relatés tel quel.

Le lieu : Poste de douane de Bariloche, coté Argentin.

Scène : Intérieure / extérieure – tombée de la nuit

Les protagonistes :
-          Trois douaniers argentins bedonnants moustachus en uniforme complétement clichés : Gonzales, Romero et Gonzales (la famille Gonzales bosse aux douanes depuis 6 générations)
-          Un stagiaire  que nous appellerons Pancho, habillé en jogging avec un écusson du drapeau argentin. Douanier  également, voir peut être même chef des Gonzales ( ?) mais pas de moustache et pas d’uniforme, alors difficile à dire.
-          30 passagers d’un bus dont Caro et Lolo, et une ménagère de 50 ans prête à tout pour faire marcher son business. Nous appellerons Juanita pour préserver son identité.

Arrêt du bus au poste de douane.
On attend.
Tout le monde descend, direction le comptoir des Gonzales pour tamponnage des passeports.
On stagne.
Pancho dit qu’il faut contrôler les sacs et se place avec enthousiasme derrière le pupitre de sa machine rayon-X last generation.
Les chauffeurs font passer les sacs en vrac et dans le désordre à travers la machine.
Pancho est tout excité.
Il fait des aller / retour entre les  sacs et son pupitre, en ratant la vérif des trois quarts des sacs.
On récupère nos sacs.
On remonte dans le bus.
On poirote.
Une demi-heure…
On poirote encore.
Je descends voir.
Agitation maximum dans la salle des douanes. Les Gonzales encadrent Juanita, assise sur une chaise les larmes aux yeux. Romero poursuit l’interrogatoire, Pancho jubile en vidant le sac de Juanita.
Dans le sac :
Une centaine de slips et quelques paires de chaussette de contrebande.
Des renforts sont appelés  pour compter les slips, et rédiger le PV.

N’importe quel délinquant minable serait passé avec un kilo de cocaïne dans chaque poche et un flingue à la ceinture sans aucun problème. (voir même avec un lance-roquette sous un imper)
Et nous, on a perdu 2h à cause d’une ménagère qui faisait du trafic de slip.
L’Amérique du Sud, ça craint.

Des slips.
A peine ironique.

Chiloé : suite et fin.

Chiloé : Il fait froid, il pleut souvent, il y a toujours du vent mais malgré cela on s'y sent bien : cette île a un charme fou et les gens sont adorables (et petits).
Ici même les choses les plus banales semblent enchantées.
Pour en avoir une idée, prenez donc un bouquin de Francisco Coloane.
Un gros coup de coeur pour cette île à la beauté sauvage et au charme magique.


mardi 22 novembre 2011

Mangerrrrrrrrrrrrr

En Argentine ce n’était pas de la  gnognotte, mais au Chili les plats sont carrément gargantuesques…
Voyez la taille de ce sandwich, heureusement que nous n’en avions commandé qu’un pour deux pour accompagner quelques bières…






Le plat traditionnel de Chiloé, le Curanto, mélange de viandes (poulet, saucisse, porc fumé), fruits de mer (coques et moules) , pommes de terre, et pommes de terre farcies au porc, le tout cuit à l’étouffée sous des feuilles géantes à l’aide de pierres chaudes, bref quelque chose de light : 







Et pour rester à niveau nous avons tenté de confectionner une tartiflette chilote, avec des pommes de terre chilotes (c’est LA spécialité de l’ile) , des oignons chilotes, du porc  fumé chilote et du fromage chilote (hic) dans le poêle à bois de notre auberge. Le tout arrosé, bien sûr, de vin chilien… Bon, ça manquait un peu de Savoie, mais on a eu nos 198 000 kCal journalières. On avait d'ailleurs tellement faim qu'on en a oublié de prendre une photo du résultat !





Voila une anticipation tout à fait réaliste de ce qui devrait arriver dans un futur proche :




Chiloéééééééé




Après Calafate, les glaciers, le bateau et les fjords... changement de décor : nous débarquons à Chiloé vendredi matin, petite île ravissante au Sud du Chili.
Ravissante par bien des aspects, et tout d'abord par son architecture si particulière et ses maisons colorées.... L’île est classée au patrimoine mondial de l'Unesco pour ses parcs naturels mais aussi pour ses églises et ses maisons.

Partout on trouve de petites maisons dont les façades sont faites de tuiles de bois (ce que vous pouvez voir en fond d'écran du blog actuellement), colorées ou naturelles, petites et toutes de guingois. Dans notre hôtel par exemple, rien n'est droit, ni les murs, ni les sols, ça craque de partout et les portes font 1m70 de haut (c'est le front de Laurent qui en parle le mieux), tout ceci donne l'impression permanente de vivre dans un bateau. Mais on se sent comme à la maison, le feu crépite dans la cheminée, de vieux poêles à bois réchauffent la tanière et notre envie de tartiflette se réveille...
Le plus typique ici étant les palafitos, maisons sur pilotis qui surplombent la rivière.

On vous a concocté ici un petit patchwork de ces maisons et églises.



dimanche 20 novembre 2011

Navimag, remontée des côtes Chiliennes en bateau



Suite aux bons conseils d’Estelle et Hibou nous sommes ensuite partis prendre notre bateau, le Navimag, pour remonter la Patagonie par la mer, coté Chilien.

Notre bus au départ d’El Calafate n’ayant fait que 50m avant de tomber en panne , nous sommes arrivés à 1h du matin à Puerto Natales au lieu des 21h initialement prévues. Ajoutez à cela un passage de douane complétement surréaliste à minuit au milieu de nulle part, d’une trentaine de personnes transies de froid, avec fouille des sacs, passage aux rayons X et chiens renifleurs. Bienvenue au Chili !
Avec Adrien et Peter, un anglais rencontré sur la route, nous débarquons dans une ville déserte, balayée par les vents glacials du Pacifique : Puerto Natales . C’est le point le plus au sud où nous sommes descendus, et ça se sent. Le jour se lève à 5h et le soleil ne se couche qu’à 22h !

Cette jolie petite ville portuaire avec son charme austral, ses constructions typiques et sa part de mystère aurait mérité que nous nous y attardions un peu… Mais bon, nous avions un bateau à prendre avec 4h de retard.

Devant nos mines fatiguées et marquées par le froid, l’employé de Navimag qui nous attendait avec bonne humeur et compassion nous a gentiment surclassés. Nous sommes passés d’un dortoir de 40 personnes en fond de cale avec salle de bain commune à  une cabine  pour 4 personnes, sur le pont supérieur, avec hublot et salle de bain. Ça valait bien 4h de retard !

Embarquant une centaine de passagers, ce ferry nous a amené jusqu’à Puerto Montt à travers les fjords et les ilots de la côte pacifique dans une bonne ambiance et des paysages jusque-là inconnus de nos yeux.
Un bateau qui pousse la glace pour rentrer dans un fjord, ça change des croisières dans les Caraïbes !
Les journées s’écoulent tranquillement entre repas, lecture, sieste, apéro, et parties de poker à 10 000$ (en pesos bien sur !)...
Le temps n’est pas des plus cléments, mais ça fait partie du paysage.




vendredi 18 novembre 2011

El Calafate




Après 18h de bus, nous sommes arrivés à El Calafate où nous avons passé 3 jours.
La région est connue pour ces glaciers et ces lacs.

Nous  avons croisés une bonne brochette de Suédois  fou-furieux,  avec qui nous avons passez une soirée mémorable. Je pense que ceci a sauvé notre séjour dans cette ville.

Après deux heures de sommeil quelque peu alcoolisés  (ces Viking avaient un sacré niveau) nous sommes partis faire un min- trekking sur le glacier Perito Moreno,  organisé par le tour  ‘Hielo y Aventura’ : traduction ‘Glace et Aventure’, OK pour la glace, mais pour l’aventure on repassera... Bon, à la vue du descriptif du prospectif, j’aurais pu m’en douter et j’ai peut-être été un peu naïf, mais je ne pensais pas que ce serait à ce point.
Heureusement que le paysage en valait tout de même la chandelle.

Ce fut très frustrant pour le Savoyard que je suis, le côté sportif étant illusoire, le coté aventure inexistant. Nous nous trimbalions en file indienne  tel une vingtaine de pingouins encadrés par deux chiens de berger qu’étaient nos guides. 4 ou 5 autres groupes de ce genre qui se suivaient à dix mètre près.   Bref, cela aurait pu être intéressant pour une personne de plus de 60 ans n’étant  jamais sortie de son appartement !

En fait nous nous sommes aperçus que la société qui organisait ces tours sur ce glacier avait le monopole. Donc si vous allez faire un tour dans la région en quête d’aventure sportive, pas la peine de perdre du temps avec le Perito Moreno, poussez plutôt jusqu’à El Chalten , ou vous pourrez peut être louer les services d’un guide indépendant … (mais bon il n’y aura peut-être pas de Viking  :-)

Dorénavant, nous allons faire le maximum pour fuir ce tourisme de masse ennuyeux et tellement frustrant. 



lundi 14 novembre 2011

Suite et fin de Puerto Madryn


Pour finir nos quelques jours bien agréables à Puerto Madryn nous avons loué une voiture pour nous rendre à Punta Ninfas, à quelques 80 km de piste de là. En route donc avec Dominik et Adrien.  
A savoir, que la veille, il avait beaucoup plut la veille…

Nous voila donc lancés sur cette belle piste, au milieu de rien avec la pampa pour seul horizon, quelques moutons ça et là, et une estancia tous les 20 km. La piste, plutôt en bon état au début (comparé à la Guyane en tout cas !), commence peu à peu à se dégrader. Mais grâce à la conduite experte de Laurent nous avalons les kilomètres, traversons les immenses flaques à toute allure jusqu’à…… jusqu’à une ultime flaque qui n’a pas voulu nous laisser passer.
Embourbés dans 30 cm de boue ! Après étude du terrain et de nos faibles moyens, une recherche totalement infructueuse de pierre ou autres rondins de bois,  et réflexion intense  ponctuées de « bon ben ,  y’a pas 36 solutions ! », nous décidons donc de pousser ! Enfin  « nous », les garçons plutôt, qui torses nus, se mettent en position de mêlée, pendant que bien à l’abri, j’ai pour mission de tenir le volant !

A 3, on pousse (ça me rappelle e boulot ça !) !!!!, mais rien n’y fait après plus d’une demi- heure d’effort. Changement de tactique, j’abandonne  là les garçons pour rejoindre une estancia voisine et demander un peu d’aide. A vue d’œil ça n’ pas l’air  loin ! A vue d’œil seulement ! Après 40 bonnes minutes de marches je déboule dans une estancia vide, sous les aboiements  des chiens, faisant vite demi-tour. Entre temps les garçons ont réussi à courser une voiture qui passait à 1km de là et nous a sorti d’affaire.

Je vous laisse admirer la vidéo !



Nous continuons donc la route jusqu’au bout, et ne sommes pas déçue du résultat. D’immenses falaises se découpent sur la mer, surplombant des dizaines d’éléphants de mer confortablement vautrés dans les graviers.
Un petit passage nous permet de descendre jusqu’à eux. Dure vie que celle de ces animaux qui passent l’essentiel de leur journée à dormir, se rouler dans le sable, barboter dans les petites piscines à marée basse !




dimanche 13 novembre 2011

La vie en dortoir

Vous l’aurez compris grâce à la poétique mésaventure de Laurent, la vie de dortoir, ça peut être rude (mais fun !). Variant  de 6 à 12 places, mixtes pour la plupart, vous avez droit au concerto pour ronfleur à peu près chaque nuit, mais aussi aux cris suraigus des anglaises et à leur déballage 2 min seulement après leur installation de sèche-cheveux , fer à lisser, et autres affaires tout à fait indispensables ( !) en voyage (qui a dit que je voyageais lourd ?!?), au doux bruit des portes métalliques qui claquent, des casiers grillagés pour  les affaires, des zips et fermetures éclairs des sacs à dos … dès 6h du matin . Sans compter le défilé  incessant vers la salle de bain !

Mais ça reste de loin la solution la plus économique et surtout on y fait de bonnes rencontres, heureusement, comme celle de Léonard, Dominik, Arnaud et Adrien que nous retrouverons d’ailleurs à El Calafate !

samedi 12 novembre 2011

Puerto Madryn : ATTENTAT DANS L'AUBERGE DE JEUNESSE ''LA TOSCA'' !

Bref, j’ai rechapé à un attentat…

Un dortoir en Argentine, j’étais en train de me brosser les dents.  Une salle  bain de 2m². Je n’avais pas verrouillé  la porte.
Un vieux en slip rentre en courant. ( ?!)
Il me regarde, je le regarde, il essai de dire quelque chose, je ne dis rien.
Il baisse son slip, se jette sur le chiotte,  et explose une diarrhée monstrueuse.
Les murs tremblent, moi aussi.
Je le regarde. Je ne dis rien.
Je sors de là, vite.
Fou rire avec Caro.
Bref, j’ai rechapé à un attentat…

Lolo

mardi 8 novembre 2011

Découverte de la Patagonie

Ces derniers jours ont été marqués par la visite de la réserve de la Peninsula Valdes... et 36 heures de coupure de courant sur toute la ville. Amazing Patagonia ! Bon pas d’inquiétudes, on arrivait tout de même à trouver de la Quilmes bien fraîche !
Sinon nous avons trouvé une auberge de jeunesse trés sympathique, où nous côtoyons une bonne bande de joyeux lurons (et également quelques ronfleurs de compétition :-)

La faune local est vraiment surprenante, et nous avons croisé nos premiers guanacos, pingouinos, lobos... cela ajoutant encore au dépaysement. Quelques photos de la Peninsula Valdes.






Nous sommes également allés voir les baleines, qui sont légions en cette saison. C'était vraiment très émouvant et très impressionnant. Elles ont joué autour du bateau pendant une heure, s'approchant au plus près et allant même jusqu’à le toucher de leur museau recouvert de coquillages et crustacés .






Bref, jusque là que du bonheur !

samedi 5 novembre 2011

Vers le Sud

Qui connait Mar del Plata ?!? Tous les Argentins visiblement, puisque ça semble être LA station balnéaire la plus en vue au Sud de Buenos Aires !
Jeudi nous quittons donc notre hôte pour nous mettre en route pour Mar del Plata, des images de plage paradisiaques plein les yeux, nous imaginant déjà en maillots de bain sur le sable doré, à se gaver de poisson, bref à faire tout ce qu'il est d'usage de faire dans une ville comme celle là....
Déception ! A notre arrivée nous débarquons dans une sorte de Grande Motte (désolé pour ceux qui connaissent / y passent des vacances ) en plus moche, des rues vides, des hôtels fermés. Nous décidons de donner une chance à la ville et y restant une nuit. Début de la pluie qui ne nous quittera plus jusqu'au lendemain. Courage, fuyons !

Après maintes hésitations et réflexions, notre choix se porte sur Puerto Madryn, la porte d'entre de la péninsule de Valdes ou il nous est possible d'observer les baleines franches, pingouins, éléphants de mer et autres curiosités. C'est le début de la Patagonie...

16h de bus plus tard, et après avoir pris pleinement conscience de se qu'était la pampa (16h au milieu de rien), nous débarquons avec joie à Puerto Madryn, sous le soleil.

Le programme s'annonce des plus réjouissant !

(photo prise à Puerto Madryn et PAS à Mar del Plata !)


mercredi 2 novembre 2011

L'Argentin est carnivore

En effet, avec une consommation de 70kg de boeuf par an et par habitant (et ça ce n'est que pour le boeuf), l'argentin est un viandard.

Extrait d’un dictionnaire Francais/ Argentin :
‘’Parilla ou ‘’asado’’ : Sorte de méga-grillade traditionnelle ou quand tu as mangé saucisses, boudins, et bidoches en tout genre, tu fais passer Obélix et ses banquet de fin d’album pour un végétarien contrarié.




Le resto typique à Buenos Aires : 500g de viande grillée des plus tendre et savoureuse, accompagnée de frites maisons, le tout arrosé d’une bonne bouteille de Malbec ou Cabernet-Sauvignon. Et ce  pour un prix compris entre 10 et 20€ maxi.
Ce pays est fait pour moi.

Lolo