vendredi 25 novembre 2011

TRAFIC A LA FRONTIERE ARGENTINO-CHILIENNE !

Les faits sont relatés tel quel.

Le lieu : Poste de douane de Bariloche, coté Argentin.

Scène : Intérieure / extérieure – tombée de la nuit

Les protagonistes :
-          Trois douaniers argentins bedonnants moustachus en uniforme complétement clichés : Gonzales, Romero et Gonzales (la famille Gonzales bosse aux douanes depuis 6 générations)
-          Un stagiaire  que nous appellerons Pancho, habillé en jogging avec un écusson du drapeau argentin. Douanier  également, voir peut être même chef des Gonzales ( ?) mais pas de moustache et pas d’uniforme, alors difficile à dire.
-          30 passagers d’un bus dont Caro et Lolo, et une ménagère de 50 ans prête à tout pour faire marcher son business. Nous appellerons Juanita pour préserver son identité.

Arrêt du bus au poste de douane.
On attend.
Tout le monde descend, direction le comptoir des Gonzales pour tamponnage des passeports.
On stagne.
Pancho dit qu’il faut contrôler les sacs et se place avec enthousiasme derrière le pupitre de sa machine rayon-X last generation.
Les chauffeurs font passer les sacs en vrac et dans le désordre à travers la machine.
Pancho est tout excité.
Il fait des aller / retour entre les  sacs et son pupitre, en ratant la vérif des trois quarts des sacs.
On récupère nos sacs.
On remonte dans le bus.
On poirote.
Une demi-heure…
On poirote encore.
Je descends voir.
Agitation maximum dans la salle des douanes. Les Gonzales encadrent Juanita, assise sur une chaise les larmes aux yeux. Romero poursuit l’interrogatoire, Pancho jubile en vidant le sac de Juanita.
Dans le sac :
Une centaine de slips et quelques paires de chaussette de contrebande.
Des renforts sont appelés  pour compter les slips, et rédiger le PV.

N’importe quel délinquant minable serait passé avec un kilo de cocaïne dans chaque poche et un flingue à la ceinture sans aucun problème. (voir même avec un lance-roquette sous un imper)
Et nous, on a perdu 2h à cause d’une ménagère qui faisait du trafic de slip.
L’Amérique du Sud, ça craint.

Des slips.
A peine ironique.

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