mardi 29 novembre 2011

Le pouvoir des fleurs (et de l'herbe)





Depuis Puerto Madryn on en entendait parler, nous y voilà enfin … El Bolson, petit village hippie niché entre les montagnes.

A première vue, rien de très hippie en fait, des maisons, des chalets, des parcs, des rues bordées de peupliers, des fleurs partout…. bref une ville banale. Mais en y regardant de plus près on remarque des magasins bio, des restos végétariens, des gens au look étrange, une douceur de vivre qui flotte sur la ville, et partout dans les hôtels des pancartes indiquant qu’il est interdit d’y consommer des substances illicites ! Pas de panique les parents, nous on ne se drogue pas !
 En fait les hippies se cachent dans les environs et envahissent la ville 3 fois par semaine et surtout le samedi pour la féria. Les hommes portent de longues dreads et des colliers, et les femmes des jupons et des enfants sur la hanche. On y trouve des couches lavables, des bijoux en argent (mini craquage), on peut s’y faire faire des locks, acheter des gilets en peau de mouton ou des crèmes miraculeuses aux plantes de la région. Pour déjeuner c’est steak de soja et quinoa, jus de framboises et bière artisanale.
Pour nous ce sera plutôt asado avec une bonne bande de français de notre hôtel. Au menu comme toujours de la viande, mais aussi de la truite délicieuse, péchée le jour même par nos compatriotes.
Car outre l’attrait "hippiesque", la région est réputée pour ses lacs et ses montagnes.  

On a donc testé pour la première fois nos shoes de montagne sur une petite balade. Presque rien vous dira Laurent, pas loin de l’enfer pour moi ! Mais non, vous ne verrez pas photo de moi en train de pester, essoufflée comme un bœuf ! C’est moi qui garde l’appareil photo dans ces cas-là, hé hé, pas folle la guêpe ! En tout cas une fois là-haut, c’est vrai que la vue est magnifique, on vous laisse admirer les photos. 








samedi 26 novembre 2011

Le bilan du premier mois




1 mois déjà, premier bilan :

-          -  5371 Km parcourus
-          -  62  h de bus
-          -  2 pays traversés
-          -  3 passages de frontière
-          -  8 livres lus
-          -  2 slips achetés
-          -  1 culotte et 2 tee shirts perdus
-          -  11 kg de bœuf mangés par Laurent
-          -  1 douzaine de vins différents testés et approuvés
-          -  1 portable perdu dans un bus
-          -  3 jours de bateau
-          -  6 moyens de transport différents utilisés
-          -  Toujours autant de kilos dans nos sacs à dos
-          -  Un peu trop d’argent dépensé
-          -  Beaucoup de belles rencontres
-          -  Niveau d’espagnol passé de « scolaire débutant » à « scolaire avancé »
-          -  1891 visiteurs sur le blog (merci à tous !)

On remet les compteurs à zéro !

Ci dessous une carte de notre parcours effectué.



vendredi 25 novembre 2011

TRAFIC A LA FRONTIERE ARGENTINO-CHILIENNE !

Les faits sont relatés tel quel.

Le lieu : Poste de douane de Bariloche, coté Argentin.

Scène : Intérieure / extérieure – tombée de la nuit

Les protagonistes :
-          Trois douaniers argentins bedonnants moustachus en uniforme complétement clichés : Gonzales, Romero et Gonzales (la famille Gonzales bosse aux douanes depuis 6 générations)
-          Un stagiaire  que nous appellerons Pancho, habillé en jogging avec un écusson du drapeau argentin. Douanier  également, voir peut être même chef des Gonzales ( ?) mais pas de moustache et pas d’uniforme, alors difficile à dire.
-          30 passagers d’un bus dont Caro et Lolo, et une ménagère de 50 ans prête à tout pour faire marcher son business. Nous appellerons Juanita pour préserver son identité.

Arrêt du bus au poste de douane.
On attend.
Tout le monde descend, direction le comptoir des Gonzales pour tamponnage des passeports.
On stagne.
Pancho dit qu’il faut contrôler les sacs et se place avec enthousiasme derrière le pupitre de sa machine rayon-X last generation.
Les chauffeurs font passer les sacs en vrac et dans le désordre à travers la machine.
Pancho est tout excité.
Il fait des aller / retour entre les  sacs et son pupitre, en ratant la vérif des trois quarts des sacs.
On récupère nos sacs.
On remonte dans le bus.
On poirote.
Une demi-heure…
On poirote encore.
Je descends voir.
Agitation maximum dans la salle des douanes. Les Gonzales encadrent Juanita, assise sur une chaise les larmes aux yeux. Romero poursuit l’interrogatoire, Pancho jubile en vidant le sac de Juanita.
Dans le sac :
Une centaine de slips et quelques paires de chaussette de contrebande.
Des renforts sont appelés  pour compter les slips, et rédiger le PV.

N’importe quel délinquant minable serait passé avec un kilo de cocaïne dans chaque poche et un flingue à la ceinture sans aucun problème. (voir même avec un lance-roquette sous un imper)
Et nous, on a perdu 2h à cause d’une ménagère qui faisait du trafic de slip.
L’Amérique du Sud, ça craint.

Des slips.
A peine ironique.

Chiloé : suite et fin.

Chiloé : Il fait froid, il pleut souvent, il y a toujours du vent mais malgré cela on s'y sent bien : cette île a un charme fou et les gens sont adorables (et petits).
Ici même les choses les plus banales semblent enchantées.
Pour en avoir une idée, prenez donc un bouquin de Francisco Coloane.
Un gros coup de coeur pour cette île à la beauté sauvage et au charme magique.


mardi 22 novembre 2011

Mangerrrrrrrrrrrrr

En Argentine ce n’était pas de la  gnognotte, mais au Chili les plats sont carrément gargantuesques…
Voyez la taille de ce sandwich, heureusement que nous n’en avions commandé qu’un pour deux pour accompagner quelques bières…






Le plat traditionnel de Chiloé, le Curanto, mélange de viandes (poulet, saucisse, porc fumé), fruits de mer (coques et moules) , pommes de terre, et pommes de terre farcies au porc, le tout cuit à l’étouffée sous des feuilles géantes à l’aide de pierres chaudes, bref quelque chose de light : 







Et pour rester à niveau nous avons tenté de confectionner une tartiflette chilote, avec des pommes de terre chilotes (c’est LA spécialité de l’ile) , des oignons chilotes, du porc  fumé chilote et du fromage chilote (hic) dans le poêle à bois de notre auberge. Le tout arrosé, bien sûr, de vin chilien… Bon, ça manquait un peu de Savoie, mais on a eu nos 198 000 kCal journalières. On avait d'ailleurs tellement faim qu'on en a oublié de prendre une photo du résultat !





Voila une anticipation tout à fait réaliste de ce qui devrait arriver dans un futur proche :




Chiloéééééééé




Après Calafate, les glaciers, le bateau et les fjords... changement de décor : nous débarquons à Chiloé vendredi matin, petite île ravissante au Sud du Chili.
Ravissante par bien des aspects, et tout d'abord par son architecture si particulière et ses maisons colorées.... L’île est classée au patrimoine mondial de l'Unesco pour ses parcs naturels mais aussi pour ses églises et ses maisons.

Partout on trouve de petites maisons dont les façades sont faites de tuiles de bois (ce que vous pouvez voir en fond d'écran du blog actuellement), colorées ou naturelles, petites et toutes de guingois. Dans notre hôtel par exemple, rien n'est droit, ni les murs, ni les sols, ça craque de partout et les portes font 1m70 de haut (c'est le front de Laurent qui en parle le mieux), tout ceci donne l'impression permanente de vivre dans un bateau. Mais on se sent comme à la maison, le feu crépite dans la cheminée, de vieux poêles à bois réchauffent la tanière et notre envie de tartiflette se réveille...
Le plus typique ici étant les palafitos, maisons sur pilotis qui surplombent la rivière.

On vous a concocté ici un petit patchwork de ces maisons et églises.



dimanche 20 novembre 2011

Navimag, remontée des côtes Chiliennes en bateau



Suite aux bons conseils d’Estelle et Hibou nous sommes ensuite partis prendre notre bateau, le Navimag, pour remonter la Patagonie par la mer, coté Chilien.

Notre bus au départ d’El Calafate n’ayant fait que 50m avant de tomber en panne , nous sommes arrivés à 1h du matin à Puerto Natales au lieu des 21h initialement prévues. Ajoutez à cela un passage de douane complétement surréaliste à minuit au milieu de nulle part, d’une trentaine de personnes transies de froid, avec fouille des sacs, passage aux rayons X et chiens renifleurs. Bienvenue au Chili !
Avec Adrien et Peter, un anglais rencontré sur la route, nous débarquons dans une ville déserte, balayée par les vents glacials du Pacifique : Puerto Natales . C’est le point le plus au sud où nous sommes descendus, et ça se sent. Le jour se lève à 5h et le soleil ne se couche qu’à 22h !

Cette jolie petite ville portuaire avec son charme austral, ses constructions typiques et sa part de mystère aurait mérité que nous nous y attardions un peu… Mais bon, nous avions un bateau à prendre avec 4h de retard.

Devant nos mines fatiguées et marquées par le froid, l’employé de Navimag qui nous attendait avec bonne humeur et compassion nous a gentiment surclassés. Nous sommes passés d’un dortoir de 40 personnes en fond de cale avec salle de bain commune à  une cabine  pour 4 personnes, sur le pont supérieur, avec hublot et salle de bain. Ça valait bien 4h de retard !

Embarquant une centaine de passagers, ce ferry nous a amené jusqu’à Puerto Montt à travers les fjords et les ilots de la côte pacifique dans une bonne ambiance et des paysages jusque-là inconnus de nos yeux.
Un bateau qui pousse la glace pour rentrer dans un fjord, ça change des croisières dans les Caraïbes !
Les journées s’écoulent tranquillement entre repas, lecture, sieste, apéro, et parties de poker à 10 000$ (en pesos bien sur !)...
Le temps n’est pas des plus cléments, mais ça fait partie du paysage.




vendredi 18 novembre 2011

El Calafate




Après 18h de bus, nous sommes arrivés à El Calafate où nous avons passé 3 jours.
La région est connue pour ces glaciers et ces lacs.

Nous  avons croisés une bonne brochette de Suédois  fou-furieux,  avec qui nous avons passez une soirée mémorable. Je pense que ceci a sauvé notre séjour dans cette ville.

Après deux heures de sommeil quelque peu alcoolisés  (ces Viking avaient un sacré niveau) nous sommes partis faire un min- trekking sur le glacier Perito Moreno,  organisé par le tour  ‘Hielo y Aventura’ : traduction ‘Glace et Aventure’, OK pour la glace, mais pour l’aventure on repassera... Bon, à la vue du descriptif du prospectif, j’aurais pu m’en douter et j’ai peut-être été un peu naïf, mais je ne pensais pas que ce serait à ce point.
Heureusement que le paysage en valait tout de même la chandelle.

Ce fut très frustrant pour le Savoyard que je suis, le côté sportif étant illusoire, le coté aventure inexistant. Nous nous trimbalions en file indienne  tel une vingtaine de pingouins encadrés par deux chiens de berger qu’étaient nos guides. 4 ou 5 autres groupes de ce genre qui se suivaient à dix mètre près.   Bref, cela aurait pu être intéressant pour une personne de plus de 60 ans n’étant  jamais sortie de son appartement !

En fait nous nous sommes aperçus que la société qui organisait ces tours sur ce glacier avait le monopole. Donc si vous allez faire un tour dans la région en quête d’aventure sportive, pas la peine de perdre du temps avec le Perito Moreno, poussez plutôt jusqu’à El Chalten , ou vous pourrez peut être louer les services d’un guide indépendant … (mais bon il n’y aura peut-être pas de Viking  :-)

Dorénavant, nous allons faire le maximum pour fuir ce tourisme de masse ennuyeux et tellement frustrant. 



lundi 14 novembre 2011

Suite et fin de Puerto Madryn


Pour finir nos quelques jours bien agréables à Puerto Madryn nous avons loué une voiture pour nous rendre à Punta Ninfas, à quelques 80 km de piste de là. En route donc avec Dominik et Adrien.  
A savoir, que la veille, il avait beaucoup plut la veille…

Nous voila donc lancés sur cette belle piste, au milieu de rien avec la pampa pour seul horizon, quelques moutons ça et là, et une estancia tous les 20 km. La piste, plutôt en bon état au début (comparé à la Guyane en tout cas !), commence peu à peu à se dégrader. Mais grâce à la conduite experte de Laurent nous avalons les kilomètres, traversons les immenses flaques à toute allure jusqu’à…… jusqu’à une ultime flaque qui n’a pas voulu nous laisser passer.
Embourbés dans 30 cm de boue ! Après étude du terrain et de nos faibles moyens, une recherche totalement infructueuse de pierre ou autres rondins de bois,  et réflexion intense  ponctuées de « bon ben ,  y’a pas 36 solutions ! », nous décidons donc de pousser ! Enfin  « nous », les garçons plutôt, qui torses nus, se mettent en position de mêlée, pendant que bien à l’abri, j’ai pour mission de tenir le volant !

A 3, on pousse (ça me rappelle e boulot ça !) !!!!, mais rien n’y fait après plus d’une demi- heure d’effort. Changement de tactique, j’abandonne  là les garçons pour rejoindre une estancia voisine et demander un peu d’aide. A vue d’œil ça n’ pas l’air  loin ! A vue d’œil seulement ! Après 40 bonnes minutes de marches je déboule dans une estancia vide, sous les aboiements  des chiens, faisant vite demi-tour. Entre temps les garçons ont réussi à courser une voiture qui passait à 1km de là et nous a sorti d’affaire.

Je vous laisse admirer la vidéo !



Nous continuons donc la route jusqu’au bout, et ne sommes pas déçue du résultat. D’immenses falaises se découpent sur la mer, surplombant des dizaines d’éléphants de mer confortablement vautrés dans les graviers.
Un petit passage nous permet de descendre jusqu’à eux. Dure vie que celle de ces animaux qui passent l’essentiel de leur journée à dormir, se rouler dans le sable, barboter dans les petites piscines à marée basse !




dimanche 13 novembre 2011

La vie en dortoir

Vous l’aurez compris grâce à la poétique mésaventure de Laurent, la vie de dortoir, ça peut être rude (mais fun !). Variant  de 6 à 12 places, mixtes pour la plupart, vous avez droit au concerto pour ronfleur à peu près chaque nuit, mais aussi aux cris suraigus des anglaises et à leur déballage 2 min seulement après leur installation de sèche-cheveux , fer à lisser, et autres affaires tout à fait indispensables ( !) en voyage (qui a dit que je voyageais lourd ?!?), au doux bruit des portes métalliques qui claquent, des casiers grillagés pour  les affaires, des zips et fermetures éclairs des sacs à dos … dès 6h du matin . Sans compter le défilé  incessant vers la salle de bain !

Mais ça reste de loin la solution la plus économique et surtout on y fait de bonnes rencontres, heureusement, comme celle de Léonard, Dominik, Arnaud et Adrien que nous retrouverons d’ailleurs à El Calafate !

samedi 12 novembre 2011

Puerto Madryn : ATTENTAT DANS L'AUBERGE DE JEUNESSE ''LA TOSCA'' !

Bref, j’ai rechapé à un attentat…

Un dortoir en Argentine, j’étais en train de me brosser les dents.  Une salle  bain de 2m². Je n’avais pas verrouillé  la porte.
Un vieux en slip rentre en courant. ( ?!)
Il me regarde, je le regarde, il essai de dire quelque chose, je ne dis rien.
Il baisse son slip, se jette sur le chiotte,  et explose une diarrhée monstrueuse.
Les murs tremblent, moi aussi.
Je le regarde. Je ne dis rien.
Je sors de là, vite.
Fou rire avec Caro.
Bref, j’ai rechapé à un attentat…

Lolo

mardi 8 novembre 2011

Découverte de la Patagonie

Ces derniers jours ont été marqués par la visite de la réserve de la Peninsula Valdes... et 36 heures de coupure de courant sur toute la ville. Amazing Patagonia ! Bon pas d’inquiétudes, on arrivait tout de même à trouver de la Quilmes bien fraîche !
Sinon nous avons trouvé une auberge de jeunesse trés sympathique, où nous côtoyons une bonne bande de joyeux lurons (et également quelques ronfleurs de compétition :-)

La faune local est vraiment surprenante, et nous avons croisé nos premiers guanacos, pingouinos, lobos... cela ajoutant encore au dépaysement. Quelques photos de la Peninsula Valdes.






Nous sommes également allés voir les baleines, qui sont légions en cette saison. C'était vraiment très émouvant et très impressionnant. Elles ont joué autour du bateau pendant une heure, s'approchant au plus près et allant même jusqu’à le toucher de leur museau recouvert de coquillages et crustacés .






Bref, jusque là que du bonheur !

samedi 5 novembre 2011

Vers le Sud

Qui connait Mar del Plata ?!? Tous les Argentins visiblement, puisque ça semble être LA station balnéaire la plus en vue au Sud de Buenos Aires !
Jeudi nous quittons donc notre hôte pour nous mettre en route pour Mar del Plata, des images de plage paradisiaques plein les yeux, nous imaginant déjà en maillots de bain sur le sable doré, à se gaver de poisson, bref à faire tout ce qu'il est d'usage de faire dans une ville comme celle là....
Déception ! A notre arrivée nous débarquons dans une sorte de Grande Motte (désolé pour ceux qui connaissent / y passent des vacances ) en plus moche, des rues vides, des hôtels fermés. Nous décidons de donner une chance à la ville et y restant une nuit. Début de la pluie qui ne nous quittera plus jusqu'au lendemain. Courage, fuyons !

Après maintes hésitations et réflexions, notre choix se porte sur Puerto Madryn, la porte d'entre de la péninsule de Valdes ou il nous est possible d'observer les baleines franches, pingouins, éléphants de mer et autres curiosités. C'est le début de la Patagonie...

16h de bus plus tard, et après avoir pris pleinement conscience de se qu'était la pampa (16h au milieu de rien), nous débarquons avec joie à Puerto Madryn, sous le soleil.

Le programme s'annonce des plus réjouissant !

(photo prise à Puerto Madryn et PAS à Mar del Plata !)


mercredi 2 novembre 2011

L'Argentin est carnivore

En effet, avec une consommation de 70kg de boeuf par an et par habitant (et ça ce n'est que pour le boeuf), l'argentin est un viandard.

Extrait d’un dictionnaire Francais/ Argentin :
‘’Parilla ou ‘’asado’’ : Sorte de méga-grillade traditionnelle ou quand tu as mangé saucisses, boudins, et bidoches en tout genre, tu fais passer Obélix et ses banquet de fin d’album pour un végétarien contrarié.




Le resto typique à Buenos Aires : 500g de viande grillée des plus tendre et savoureuse, accompagnée de frites maisons, le tout arrosé d’une bonne bouteille de Malbec ou Cabernet-Sauvignon. Et ce  pour un prix compris entre 10 et 20€ maxi.
Ce pays est fait pour moi.

Lolo

mardi 1 novembre 2011

Buenos Aires

Première impression quand on arrive à Buenos Aires : on se croirait presque en Europe. Presque par ce qu’on trouve tout de même des chinois (comme en Guyane !) à tous les coins de rue,  des bus crachant de gros nuages de fumée noire, des camions sans âge. Bref, beaucoup de bruit et de circulation ! Mais aussi de jolies rues bordées d’arbres, des parcs, de grandes avenues, des immeubles haussmanniens, des centaines de petits bars et restos …. Tous les jours ont lieues des manifestations politiques qui ne semblent embêter personne. Nous avons par exemple appris que les manifestants sont payés pour venir défiler dans les rues et brandir des pancartes, la plupart  ne savant d’ailleurs même pas pour quelle cause ils sont là, mais un sandwich et 10 pesos c’est toujours bon à prendre !

Coté visites, nous avons commencé par un tour général de la ville, traversant tantôt les quartiers historiques, la plaza de Mayo, le palais présidentiel, les quartiers plus touristiques, le microc entro, le quartier des banques, les quais, visitant quelques musées….
Curiosité incontournable de BA, le cimetière de Recoleta ! Ça peut paraître étrange d’aller passer son après-midi dans un cimetière, mais ça vaut vraiment le détour. Les touristes y viennent d’ailleurs par bus entiers, admirer les «  mini palais » qui abritent les tombes des grandes figures de l’Argentine, Eva Perón en  tête. Chose encore plus étrange, les portes des tombes sont vitrées, laissant admirer les cercueils aux visiteurs ! En plein dans l’ambiance halloween !

Samedi, pour échapper un peu à l’agitation de la ville, nous sommes partis passer la journée à Tigre, banlieue cossue de BA.  Charmante petite ville au bord de l’eau, elle se visite en partie, en bateau pour admirer avec envies les belles maisons sur pilotis, leur petit ponton privée, les nombreux clubs d’aviron. C’est en quelque sorte une version chic de la Comté !

Dimanche fut le jour des ferias ou marchés. D’abord le marché aux puces de San Telmo, mélange d’antiquités, d’objets d’époque (pas toujours d’époque !), de hippies… Super ambiance, beaucoup de monde dans les rues de ce quartier bobo plein de charme.
Puis direction la feria de Matadeors dans une ambiance radicalement différente. Nous sommes ici chez les gauchos ! Ils envahissent la place tous les dimanches pour vendre leur artisanat traditionnel, à savoir couteaux, chapeaux et vêtement en cuir, faire une démonstration de leur danses traditionnelles et surtout de leur talents de cavaliers. Pour accompagner tout ça, ajoutez une bonne parrilla (barbecue géant) de mouton, bœuf ou tatou, et une bonne bouteille de vin et la journée sera parfaite.

Nous quittons Buenos Aires Jeudi  pour descendre par petites étapes vers le Sud et se remettre au vert !
A la prochaine !